Pour Dati, Jean Sarkozy est victime de discrimination

  • Copié
Hélène Favier , modifié à
L'ex-ministre a comparé le fils du président à ceux qui n’ont "pas forcément le bon patronyme, qui n’ont pas forcément la bonne origine."

"Moi, je trouve cela choquant ces procès en légitimité. La France ce n’est pas cela", a assuré mardi soir Rachida Dati, prenant la défense de Jean Sarkozy. La députée européenne s’exprimait lors de l’inauguration de sa statue de cire au musée Grévin, à Paris.

Le fils du président fait l’objet d’une vive polémique depuis l’annonce de sa candidature à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad). L'opposition dénonce notamment une affaire de népotisme et affirme que Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine âgé de 23 ans et étudiant en deuxième année de droit, n'a pas les qualifications requises pour ce poste.

"Pourquoi ne serait-il pas légitime, parce qu’il s’appelle Sarkozy ?", s’est interrogée l’ex-ministre de la Justice avant de comparer le sort réservé au fils du président au "procès" fait, "pendant des années","à des personnes qui n’habitaient pas forcément la bonne adresse, qui n’avaient pas forcément le bon patronyme, qui n’avaient pas forcément la bonne origine."

"Ces polémiques faites par l’opposition sont indécentes. Pendant longtemps la gauche ne s’est pas regardée, c’est-à-dire que si vous n’êtes pas né au bon endroit, vous êtes suspect, parce que vous n’êtes pas légitime", a poursuivi Rachida Dati.

> Jean Sarkozy répond à la polémique