Peillon ne bougera pas, et souhaite "bienvenue" à Royal

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La querelle se poursuit entre les deux socialistes autour de la direction du courant Espoir à gauche.

"Il faut cesser cette polémique", affirme Vincent Peillon… qui en remet une couche. Et la bataille des sous-chefs socialistes se poursuit entre le député européen et Ségolène Royal.

A la question qu’on lui posait lundi matin sur i-Télé : "Etes-vous toujours le patron" du courant Espoir à gauche, créé pour soutenir Ségolène Royal lors du congrès du PS à Reims en 2008, il a répondu: "Oui, bien sûr, avec d'autres". La présidente de la région Poitou-Charentes avait pourtant annoncé mi-novembre qu'elle confiait la gestion du courant à trois de ses proches, privant Vincent Peillon du rôle dirigeant qu'il y exerçait depuis un an.

Non seulement Vincent Peillon a affirmé qu'il restait, de fait, à la tête du courant socialiste dont Ségolène Royal entend reprendre la direction. Mais en plus, il a assuré que sa rivale était "bienvenue si elle v[oulai]t venir travailler dans le Parti socialiste et dans le courant avec nous". Vincent Peillon ne semble pas exactement disposé à céder devant l’ex-candidate à la présidentielle.

La passe d’arme médiatique entre Ségolène Royal et son ex-lieutenant laisse Martine Aubry insensible : "Si on a des débats sur le fond, ils sont sains, avait-elle jugé jeudi. Là en l'occurrence, ce n'est pas un débat politique, c'est un débat entre eux." Et il est hors de question pour la première secrétaire du PS de "rentrer dans un débat personnel".