Pas de cannibalisme à la prison de Rouen

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Administrator User , modifié à
Ni acte de cannibalisme, ni acte de barbarie à la prison de Rouen. Un détenu avait dit avoir mangé le coeur d'un homme qui partageait sa cellule après l'avoir tué. L'autopsie de la victime a permis de "retrouver le coeur à sa place habituelle", a indiqué le procureur de la République de Rouen. Le meurtrier devrait être déféré vendredi au parquet pour assassinat.

L'autopsie a parlé. Il n'y a pas eu d'acte de cannibalisme, ni de barbarie à la maison d'arrêt de Rouen après le meurtre d'un détenu, tué par un homme qui partageait sa cellule. L'autopsie a permis de "retrouver le coeur à sa place habituelle, intact", a indiqué le procureur de la République de Rouen. Les déclarations du meurtrier se révèlent donc fausses. Il avait dit avoir mangé le coeur de l'homme qui partageait sa cellule, après l'avoir tué. La victime, âgée de 31 ans, avait été incarcérée quelques jours auparavant dans la cellule qui comptait déjà deux détenus. Tous trois attendaient leur procès pour des délits à caractère sexuel. Une violente dispute aurait éclaté avant le drame. Le corps de la victime présente bien une plaie au thorax, mais "l'autopsie établit qu'elle n'était pas au niveau du coeur et ne pouvait y donner accès". Le meurtrier devrait être déféré vendredi au parquet pour assassinat.