PS : les candidats donnent rendez-vous dimanche

Les six candidats à la primaire socialiste s'affrontent mardi soir dans le dernier débat avant le vote.
Les six candidats à la primaire socialiste s'affrontent mardi soir dans le dernier débat avant le vote. © BFM
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Europe1.fr vous a fait suivre le dernier débat entre les six candidats à la primaire du PS.

Débat PS, troisième épisode. Les six candidats à la primaire socialiste se sont affronté mercredi soir dans le dernier débat avant le vote pour désigner le candidat à la présidentielle dimanche. Martine Aubry, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls se sont exprimé pendant plus de deux heures sur trois sujets : la gouvernance, le social et les services publics.

Le débat était animé par Olivier Mazerolle de BFM TV et les candidats étaient interrogés par Laurent Joffrin du Nouvel Observateur, Gilles Leclerc de la chaîne Public Sénat et Christophe Jakubyszyn pour la radio RMC.

22h47 : "Votre attente est forte. Vous voulez l'alternance mais vous avez peur des fausses promesses. Vous ne croyez plus à la parole politique. Ma candidature c'est celle du respect et de la vérité. Ma candidature est celle de la vérité, de la confiance retrouvée" dit Manuel Valls, le dernier à prendre la parole mardi soir.

22h45 : "Ces primaires ont soulevé une grande espérance et je suis prête à la porter. L'élection de 2012, ce n'est pas seulement s'assoir dans le fauteuil de Nicolas Sarkozy. Il faudra restaurer moralement la France et retrouver le rayonnement de la France dans le monde. Je serai la présidente de la justice. Je ne commencerai pas ma présidence au Fouquet's pour ensuite laisser les hauts fourneaux s'éteindre. En 2012, je veux être la première femme présidente de la République", conclut à son tour Martine Aubry.

22h44 : "Une élection présidentielle, c'est une rencontre. Aujourd'hui ces circonstances sont exceptionnelles. J'ai compris qu'il y a une grande cause qui nous soulève, celle de l'avenir de la génération qui arrive. Je sollicite la confiance, nécessaire, car je veux la donner à mon pays", termine François Hollande.

22h42 : "Je souhaite prolonger la belle histoire de la précédente élection présidentielle, celle aux 17 millions de voix. Je rendrai aux Français le respect qui leur est dû, la dignité et la noblesse de la fonction présidentielle. Je fais ce que je dis. Je soulèverai tous les Français qui veulent que ça change", dit Ségolène Royal.

22h40 : "Le moment est venu de choisir. Nous n'avons pas d'autre choix que d'écrire un chapitre nouveau de l'Histoire de France. Je suis prêt et résolu à relever les graves défis, pour mes enfants et pour les vôtres. Allez voir vos amis, voisins, dites-leur que le moment est venu de se rassembler pour bâtir avec moi la nouvelle France", dit à son tour Arnaud Montebourg.

22h39 : "Je suis allé à la rencontre des Français, avec mon accent, avec courage... J'y suis allé avec force et vigueur, en chef d'entreprise, pour parler d'économie. Si vous partagez avec moi cette analyse, je vous encourage à voter pour nos convictions", conclut Jean-Michel Baylet.

22h38 : Les candidats vont s'exprimer une dernière fois. Ils doivent répondre à la question "Pourquoi vous ?"

22h36 : "Je veux être un président bâtisseur. Sur ces thèmes, tout reste à faire.  C'est le sens de Vième République de je défends. En six mois, nous allons associer les citoyens aux grands enjeux", conclut Arnaud Montebourg.

22h35 : "Il est des sujets que nous n'avons pas abordés et qui sont importants. Nous n'avons pas parlé de ruralité, d'agriculture, des collectivités. Ce n'est pas de notre choix que nous avons laissé de côté ces sujets", dit Jean-Michel Baylet.

22h33 : "Je refuse une vision misérabiliste de la banlieue. Attention à ne pas tout mélanger", prévient Manuel Valls. "Il faut casser le ghetto et changer la politique de peuplement. Tout passe par la sécurité mais aussi les entreprises et la laïcité...", énumère-t-il.

22h32 : "Les banlieues, je les ai dans ma ville. On a fait beaucoup de replâtrage, mais il faut reprendre les choses de zéro, notamment par de l'urbanisme", dit Martine Aubry, qui propose des "politiques douces". "Il faut que la Halde ait des moyens et qu'on rende publiques les sanctions".

22h30 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. Les partisans de Royal estiment que leur favorite a été la meilleure sur les banlieues. "Hollande commente et ne propose rien". "Aubry, il n'y a pas de souffle", disent-ils. "Montebourg a trop appris par cœur", estime un militant.

22h29 : "La République n'est plus présente dans ces territoires depuis trop longtemps. La sécurité c'est le premier devoir de la République", dit Jean-Michel Baylet.

22h27 : "Le grand enjeu, c'est le vivre ensemble", dit François Hollande. "Comment faire pour que la promesse républicaine soit tenue ? Un, l'école. Deuxième priorité, l'emploi. Ça fait des années, mais il faut traiter le problème. Et trois, les transports", propose-t-il.

22h23 : "La République française n'aurait pas les moyens de repérer les talents dans les quartiers ? Moi je les repérerai", dit Ségolène Royal. "Si on arrive à se dire qu'on trouvera dans les banlieues l'excellence, on aura gagné", conclut-elle.

22h19 : Pour Arnaud Montebourg, il faut contraindre les entreprises qui se sont installées dans les villes de banlieue à recruter localement.

22h18 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. "C'est un peu frustrant comme débat ... Ségolène, comme les autres, n'a pour le moment parlé que 13 minutes !" explique une militante qui ajoute: " c'est quand même pratique d' être une candidate, elle a pu mettre une veste rouge..."

22h16 : "Si la France traverse une crise de confiance, c'est parce que son système scolaire ne va pas bien", dit Manuel Valls. "Il faut mettre l'enseignant au coeur du système scolaire", promet-il. "Il faut donc revoir leur formation et leur rémunération." "Oui, il faut une réforme des rythmes scolaires. S'il y a un échec scolaire ce n'est pas seulement à cause des 5 ou 10 dernières années où la droite a gouverné", assure-t-il.

22h13 : "La refondation de l'école est essentielle. Tout se dégrade. On ne pourra pas reprendre les recettes de la gauche, de mettre des embauches et des moyens", dit Martine Aubry. "Il faut donner de l'autonomie aux enseignants", poursuit-elle. "Il faut embaucher des psychologues, des médecins, pour libérer les enseignants d'un travail qui n'est pas le leur". "Il faudra aussi mettre plus d'élèves dans les classes qui vont bien et moins dans les autres", propose-t-elle encore. "J'ai donné rendez-vous aux syndicats et aux parents d'élèves pour signer un pacte éducatif", ajoute-t-elle.

22h11 : François Hollande réitère sa proposition de créer 60.000 postes. "Je suis pour un bouclier scolaire qui permet aux enfants d'être mieux accueillis", dit François Hollande. "J'ai fait de la jeunesse la grande cause de l'élection présidentielle", poursuit-il.

22h07 : "Je propose une transformation profonde du système éducatif. Je propose le dédoublement systématique, qui permettra la mixité. Ça veut dire qu'un quart du temps scolaire se déroule en petits groupes", dit Arnaud Montebourg. "Changement dans les rythmes, dans l'usage des temps scolaires", propose-t-il encore.

22h03 : "L'école c'est le fondement de la République. Mais c'est le service public qui a été le plus massacré. Les suppressions de postes sont une tartufferie", dénonce Jean-Michel Baylet. "Mon premier projet c'est la mixité sociale. Il faut revenir à la carte scolaire car il y a l'école des plus nantis et celle des autres", poursuit-il. "Il faut reprendre la formation des enseignants, qui n'ont plus accès à la formation qu'ils méritent", propose Jean-Michel Baylet. "Il faut avoir une véritable gestion de ressources humaines dans l'école", dit Jean-Michel Baylet, qui dénonce le système de points de l'Education nationale.

22h00 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. Ségolène Royal parle d'éducation et la salle se réveille. "Elle est précise et met en avant - toujours - l'intérêt public", explique Clotilde, une prof. "C'est un grand courage politique de ne pas brosser le corps enseignant dans le sens du poil", ajoute Martine.

21h59 : "L'école s'est considérablement dégradée alors que c'était notre fleuron. J'ai remis un pacte scolaire dans mon programme", dit Ségolène Royal, promettant une rentrée apaisée en 2012. "Je rendrai tout de suite aux enseignants leur année de formation professionnelle et je créerai l'aide aux devoirs gratuit, fait par des étudiants qui auront en échange une bonification dans leur cursus", poursuit-elle. "Avec moi, tous les élèves seront heureux d'aller à l'école", lance-t-elle, en faisant allusion à la violence scolaire. "J'ai proposé qu'on puisse faire une programmation des emplois pluriannuelle en fonction des besoins des établissements. Il faut que les enseignants retrouvent la fierté d'enseigner", dit Ségolène Royal.

21h58 : La troisième partie du débat commence. Interrogés par Christophe Jakubyszyn de RMC, les candidats vont aborder le thème des services publics et notamment de l'école.

21h56 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal.  Pour Gwenael : "elle est bien meilleure que lors des autres débats. Les autres candidats tournent autour de SES propositions".

21h53 : "L'excellence du système français, c'est la recherche. Il faut remettre de l'argent dans la recherche et notamment sur le plan cancer", ajoute Martine Aubry.

21h50 : "La santé doit être au coeur du pacte avec les Français", dit Manuel Valls. "Il faut une politique de prévention et une réforme de la formation des médecins", assure le maire d'Evry.

21h47 : "Nous sommes dans une situation que la droite nous laisse, avec un accès aux soins de plus en plus difficile", dit François Hollande. La désertification ne concerne pas que les zones rurales, dit-il, mais aussi les quartiers difficiles. "Le médecin généraliste doit être mieux rémunéré", propose François Hollande. "Il faut interdire certaines installation", poursuit-il, arguant qu'à l'inverse il est difficile d'obliger les médecins à s'installer dans certaines zones.

21h45 : "Cette année, un Français sur 3 a renoncé à se faire soigner", assure Ségolène Royal, qui propose la création de "dispensaires" dans les zones rurales et les quartiers en difficulté, "où les médecins seraient salariés". Elle demande également l’abrogation de la loi Bachelot. "Soit les médicaments sont utiles et ils doivent être remboursés au moins à 80% ou bien ils ne sont pas utiles et ils ne doivent pas être remboursés", poursuit-elle.

21h43 : "La gauche est capable de maîtriser les dépenses de santé et notamment celles de médicaments", dit Arnaud Montebourg. "Nous avons 5.000 médicaments en vente. C'est trop, ils sont trop chers et souvent inutiles. Il y a une surconsommation et un gaspillage énorme", dénonce-t-il.

21h41 : "Le problème de fond est celui des déserts médicaux et des hôpitaux. Je suis pour l'abrogation de la loi Bachelot. Les hôpitaux ont une approche comptable de la santé", dénonce Jean-Michel Baylet. "Mais il faut inciter plutôt que vouloir forcer les choses, ça n'est pas dans ma nature", dit-il.

21h38 : "On peut gérer, sans demander toujours aux mêmes de payer", dit Martine Aubry. "J'ai fermé des lits d'hôpitaux sans qu'il y ait de grèves", rappelle-t-elle. "Si l'hôpital reçoit tous les cas, c'est parce qu'il manque de médecins généralistes, que les spécialistes sont tous en dépassement d'honoraires. Les mesures incitatives, ça ne marche pas. Il n'y a que 50 médecins qui se sont installés", déclare Martine Aubry. "Quand on sort jeune médecin, on doit leur demander de passer 5 ou 10 ans en zone rurale ou dans les quartiers de nos villes. Ça ne me paraît pas aberrant", assure Martine Aubry.

21h36 : Arnaud Montebourg veut inciter les médecins à s'installer dans les régions rurales. "Je propose qu'à la sortie des études de médecine, il y ait une période obligatoire consacrée à aider la population", dit le député de Saône-et-Loire. "Comme il n'y a pas de médecin, on va aux urgences où le personnel est submergé car il n'y a plus de personnel", poursuit-il.

21h35 : Les candidats abordent maintenant le thème de la santé.

21h32 : "Le retour à la retraite à 60 ans sera inscrit au premier Conseil des ministres que je présiderai si je suis élue", assure Ségolène Royal. "Je rendrai aux Français la retraite à 60 ans sans décote, pour ceux qui ont toutes les années de cotisation", poursuit-elle.

21h28 : "Nous ne reviendrons pas à la retraite à 60 ans. Nous acceptons la durée de cotisation de 41,5 ans. Mais il faut transformer en profondeur notre système de retraite", dit Manuel Valls.

05.10 Avec des militants proches de Ségolène Royal qui suivent le troisième débat avant la primaire PS. 930620

© HELENE FAVIER / EUROPE 1

21h27 :>> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. "Ségolène est déjà excellente. Elle remet de l'ordre. Martine Aubry à côté patauge... Hollande, franchement, on se demande ce qu'il fédère ?", dit Martine, une militante de 50 ans. "Quand on la voit comme ça, on se dit qu'elle sera au second tour. J'ai tracté la semaine dernière dans les quartiers, ils voteront tous Royal !", veut croire une autre ségoleniste.

21h25 : "Contrairement à la droite, nous sommes allés chercher des ressources supplémentaires : l'augmentation de la durée de cotisation, une taxe sur les banques et une augmentation des cotisations patronales et salariées de 1%", propose Martine Aubry. "Comme nous avons cherché des ressources supplémentaires, nous pouvons garantir les retraites", assure-t-elle.

21h21 : "L'une des premières décisions qu'il faudra prendre, c'est de dire que ceux qui ont fait leurs 41 années de cotisation pourront pas partir à 60 ans", propose François Hollande. "Il va falloir traiter de la question de la pénibilité et du travail des femmes, qui ont été les grandes perdantes de la réforme", poursuit-il, avant d'annonce "une réforme générale des retraites" en 2013. "Quand la durée de vie s'allonge il faut augmenter la durée de cotisation."

21h18 : Jean-Michel Baylet considère lui aussi que la réforme Fillon sur les retraites est "injuste". "Mais pour autant nous ne reviendrons pas à 60 ans. Cela dit nous ne resterons sur ces injustices. Je propose une retraite par points, comme en Suède. Mais gardons-nous de vaines promesses", dit-il. Pour les petites retraites, "je propose de porter le minimum vieillesse à 80% du Smic", dit Jean-Michel Baylet.

21h16 : "Dans le projet socialiste, nous prévoyons un retour à 60 ans pour le départ à la retraite", dit Arnaud Montebourg, indiquant que la loi actuelle sera abrogée. Le député de Saône-et-Loire s'attache notamment aux professions à risque et aux femmes.

21h15 : Le débat reprend après une coupure publicitaire et un reportage sur les modalités pour voter à la primaire socialiste. Gilles Leclerc de Public Sénat interroge les candidats sur le social.

21h14 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. Les ségolenistes ont choisi parmi les jeunes loups du parti : ils sifflent Valls et applaudissent Montebourg presque autant que leur favorite.

21h07 : "Je suis le seul chef d'entreprise de cette assemblée. Ma connaissance de l'entreprise, me fait dire qu'il ne faut pas trop compliquer les choses. Il faut lutter contre les patrons voyous, protéger les salariés... Mais il ne faut pas mettre des bâtons dans les roues des PME. Mais il faut pousser les banques pour qu'elles les accompagnent. Ne retournons pas vers une économie administrée", déclare Jean-Michel Baylet.

21h04 : "En matière d'emploi, la stratégie peut être défensive ou offensive. Il faut qu'il y ait des sanctions économique et financières contre des entreprises qui sont identifiées. Il faut intervenir car il s'agit d'industrie qui ont encore un avenir. Mais il faut aussi porter une volonté en ayant une politique industrielle, avec des secteurs stratégiques", dit François Hollande.

21h02 : "Je veux que nous nous appuyons sur la force de nos entreprises", dit ensuite Manuel Valls. "Le moment est venu que l'Etat redevienne fort", lui répond Arnaud Montebourg. "Avec la récession, ce n'est pas en entravant les entreprises qu'on y arrivera", rétorque Manuel Valls.

21h00 : "Comment peut-on accepter que dans notre pays, Molex ou les Conti s'en aillent ?", s'insurge à son tour Martine Aubry.

20h55 : "Si j'avais écouté ceux qui me disaient qu'il était impossible de faire entrer une entité publique dans une entreprise privée, nous n'aurions pas 450 emplois chez Heulliez", répond à son tour Ségolène Royal, avant de citer d'autres exemples de réalisation de sa région Poitou-Charentes. "Pour moi, être socialiste, c'est avoir une capacité de réforme, une volonté de transformation et donc écrire dans la loi que les licenciements qui n'ont pour but que d'améliorer la rentabilité d'une entreprises déjà rentable seront interdits", assure Ségolène Royal.

20h52 : "Mon programme ne consiste pas à distribuer des chèques vacances à tout le monde", répond Arnaud Montebourg. "Mon projet demande de nous unir", dit-il. "Ce ne sont pas des projets démagogues mais des projets que d'autres présidents ont réussi à mettre en oeuvre", poursuit Arnaud Montebourg, citant Roosevelt ou Obama.

20h50 : "Le président demain élu devra rassembler les Français. Il faut arrêter de monter les Français les uns contre les autres", dit Manuel Valls. "Quand on dit qu'on va démondialiser ou interdire les licenciements boursiers, ça ne marchera pas", lance-t-il, contre Arnaud Montebourg et Ségolène Royal.

20h48 : "Je regrette qu'à chaque fois qu'on parle de l'Europe, on essaie de la déglinguer", dit Jean-Michel Baylet. "Notre salut est dans l'Europe. Sinon nous serons broyés face aux géants américain et asiatique. Il faudra des transferts de souveraineté et j'y suis prêt", assure-t-il. "Je suis l'homme différent sur ce plateau, radical et fier de l'être", lance-t-il.

05.10 Le débat primaire PS avec des royalistes. 930620

© HELENE FAVIER / EUROPE 1

20h47 : >> En direct du bar parisien La Promenade, avec les partisans de Royal. "On vient de marquer un point", estiment les ségolenistes après la prise de parole de leur favorite.
 

20h45 : "Je ne me suis jamais comparée à mes camarades. Nous avons des personnalités et des priorités différentes", dit Martine Aubry. "On ne pourra pas battre une droite dure et combattre ce système si on est une gauche molle. Je serai la présidente du redressement de la France", ajoute-t-elle.

20h44 : "J'ai voté le programme socialiste et je suis lié par cet engagement. Les priorités qui ont été posées et les propositions principales, je les fais miennes", assure François Hollande. "La présidence est issue d'une formation politique, mais elle doit la dépasser", dit-il.

20h42 : "L'Europe c'est un destin, un idéal", déclare Ségolène Royal. "Il faut savoir réconcilier ceux qui ont voté oui et ceux qui ont voté non. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait en 2007. Je veux construire une nouvelle étape des Etats-Unis d'Europe, c'est-à-dire une Europe qui met en commun pas seulement ses problèmes mais aussi un modèle de civilisation", assure-t-elle.

20h39 : "Il faut éviter de donner des leçons aux autres", dit ensuite Manuel Valls. "Si demain on veut mutualiser la dette, ça veut dire que nous aussi nous devons faire des efforts contre l'endettement public et aller vers plus de fédéralisme, en tout cas vers plus de gouvernance économique", poursuit-il.

20h37 : "Si je suis le nouveau président, je prendrai l'Europe telle qu'elle est", dit François Hollande. "Il faudra prendre les chefs d'Etat tels qu'ils sont. Avec une Europe dans un état que je ne connais pas", poursuit-il. "Il va falloir travailler avec Madame Merkel. François Mitterrand avait travaillé avec Helmut Kohl, parce qu'il n'avait pas le choix, et ça avait plutôt bien marché", assure-t-il.

20h36 : "Nous pensons que nous pouvons changer les choses. Sinon nous pouvons tous aller nous coucher", lance Martine Aubry. "Il faut se battre sur son terrain et en Europe aussi", conclut-elle.

20h35 : "Madame Thatcher avait su affirmer ses positions", dit ensuite Arnaud Montebourg. "La zone euro est la plus naïve du village mondial. Je suis le seul à avoir voté non au traité constitutionnel européen et à avoir refusé l'élargissement de l'UE", rappelle-t-il.

20h32 : Jean-Michel Baylet interrogé sur l'Europe. "Comment voulez-vous qu'au niveau franco-français nous puissions trouver les solutions ?", demande-t-il. "Au début de cette campagne, j'étais le seul à demander une gouvernance économique. Il faut remettre un pilote dans l'avion. Notre seul salut est dans l'Europe", assure le candidat radical.

20h31 : L'émission commence. "On va essayer de dégager les grandes lignes de votre programme présidentielle", dit Olivier Mazerolle, avant de citer une phrase de chacun des candidats. Laurent Joffrin, du Nouvel Observateur, va interroger les candidats sur le premier thème : la gouvernance.