Opération antiterroriste en Grande-Bretagne

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La police britannique a effectué mercredi une opération antiterroriste d'ampleur nationale à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, arrêtant neuf personnes au cours d'une série d'interventions. Cette opération a permis de déjouer un projet d'attentat d'envergure, selon les médias britanniques.

La Grande Bretagne a échappé mercredi à une tentative terroriste à l'irakienne. La police britannique a indiqué que les arrestations ont eu lieu en divers points de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Les neuf personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir voulu enlever un soldat britannique de confession musulmane d'une vingtaine d'années afin de le torturer et de l'exécuter, selon Sky Television. Un certain nombre de rues ont été bouclées dans la deuxième ville de Grande-Bretagne dont la population d'origine très diverse comprend une forte communauté musulmane. De son côté, le gouvernement britannique a précisé que les arrestations s'inscrivaient dans une opération menée à l'échelle nationale. "Nous confirmons qu'une importante opération antiterroriste a été menée en début de journée par la police des Midlands", dit un communiqué du ministère de l'Intérieur. "Cette opération est un rappel du caractère réel et grave de la menace terroriste à laquelle nous sommes confrontés." Les services de renseignement estiment qu'un attentat terroriste est très probable en Grande-Bretagne, où est en vigueur un niveau d'alerte correspondant au deuxième degré le plus élevé. L'an dernier, le chef du MI5 avait déclaré qu'une trentaine de complots de type terroriste faisaient l'objet d'investigations et que des agents de renseignement surveillaient environ 1.600 suspects. Le 7 juin 2005, quatre kamikazes islamistes britanniques avaient tué 52 personnes dans les transports publics londoniens, ce qui reste l'attentat le plus meurtrier perpétré dans le pays en temps de paix. En août dernier, la police a dit avoir déjoué un complot présumé qui visait à faire exploser des avions assurant des vols transatlantiques entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Ses auteurs présumés prévoyaient d'utiliser des explosifs liquides.