Manuel Valls favorable à une loi sur la burqa

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le député-maire d’Evry a rappelé lundi sur Europe 1 qu’il était pour un allongement de la durée du travail pour les retraites.

Manuel Valls a (aussi) 2012 en ligne de mire. Après la déclaration de candidature de François Hollande dimanche lors du Grand rendez-vous Europe1 - Le Parisien/Aujourd’hui en France, c’est au tour du député-maire d’Evry de vouloir "incarner une gauche innovante, populaire, qui dit la vérité sur nos comptes publics, sur les retraites".

Interrogé sur la déclaration de candidature de François Hollande pour la présidentielle de 2012, Manuel Valls a joué le bon camarade socialiste : "Au fond, c’est assez normal que ceux qui ont du talent, qui pensent avoir la capacité d’être président de la République, qui veulent incarner une alternative crédible soit candidat". Et de se féliciter "de l’adoption du principe des primaires" pour désigner le leader du PS en 2012.

A propos de la burqa, un sujet qui divise les socialistes, entre partisans et opposants à une loi, le député-maire d’Evry a rappelé sa position : "A partir du moment où on rejette le voile intégral parce qu’on estime qu’il porte atteinte à la dignité de la femme, parce qu’il créé un trouble à l’ordre public, il faut une loi".Une position à contre-courant de celle exprimée par le porte-parole du PS, Benoît Hamon, la semaine dernière.

Au sujet de la réforme des retraites, le député-maire d’Evry a rappelé qu’il était pour un allongement de la durée du travail "à condition qu’on intègre la pénibilité et la problématique de l’emploi des seniors". Et de marteler "qu’il faut dire la vérité aux Français avec le boom démographique et les déficits publics".

Le documentaire consacré à Lionel Jospin, Lionel raconte Jospin a aussi inspiré Manuel Valls qui a affirmé ne pas partager l’analyse de l’ancien candidat à la présidentielle sur l’échec de 2002 : "Nous avons perdu parce que nous n’avions plus de projets sur la question de l’autorité, du travail, etc. Cela est vrai aussi en 2007, a poursuivi le député-maire".