Les sorties cinéma de la semaine

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Administrator User , modifié à
Après "La Vérité si je mens", Thomas Gilou revient avec un film sur le racisme dans les années 60 avec "Michou d'Auber". Joel Schumacher nous montre un Jim Carrey à la limite de la paranoïa dans "Le nombre 23". "Dreamgirls", l'histoire des Supremes, groupe soul des années 70 qui a révélé Diana Ross, arrive en France après avoir remporté un Oscar.

Thomas Gilou, habitué du box-office grâce à "La Vérité si je mens", revient avec une comédie sur le racisme, "Michou d'Auber". Pour ce film, le réalisateur s'est offert un casting de rêve : Gérard Depardieu, Nathalie Baye, Mathieu Amalric et le jeune Samy Seghir. L'histoire, tirée d'une histoire vraie, se passe dans le Berry en 1960, dans le contexte troublé de la guerre d'Algérie. Messaoud, 9 ans, est un enfant d'Aubervilliers. Parce que sa mère est malade, son père est obligé de le placer dans une famille d'accueil. Il est adopté par Gisèle, qui décide de chenger l'identité de Messaoud afin de le faire accepter par son village et surtout par son mari Georges, ancien militaire. Messaoud, les cheveux teints en blond, devient alors Michel ou plutôt Michou. Mais le mensonge de Gisèle ne tiendra pas longtemps. Jim Carrey, qui incarna "Le Mask" et enchaîna les comédies, confirme son virage vers des rôles dramatiques et profonds avec "Le nombre 23" de Joel Schumacher. Dans le rôle de Walter, l'acteur frôle la paranoïa. Walter mene une vie paisible, jusqu'à ce qu'il découvre un étrange roman, Le Nombre 23. D'abord intrigué par le thriller, il s'aperçoit rapidement qu'il existe des parallèles troublants entre l'intrigue et sa propre vie. Peu à peu, réalité et fiction s'entremêlent jusqu'à l'obsession. Walter est chaque jour plus fasciné par le pouvoir caché que semble détenir le nombre 23. Le nombre est partout dans sa vie. Walter est de plus en plus convaincu qu'il est condamné à commettre le même meurtre que Fingerling, le détective du roman. Des images cauchemardesques se mettent à le hanter, celles du terrible destin de sa femme et d'un de leurs amis, Isaac French. Walter ne pourra plus échapper au mystère du livre. Ce n'est qu'en découvrant le secret du nombre 23 qu'il aura une chance de changer son destin.Bill Condon n'est pas un débutant dans le genre de la comédie musicale. Il avait signé le scénario de "Chicago". Bill Condon endosse là le rôle de réalisateur pour "Dreamgirls". Le film retrace l'histoire des Supremes, le groupe soul des années 70 issu de la mythique maison de disque Motown et qui a révélé Diana Ross. Le casting est hollywoodien et les actrices, qui sont par ailleurs chanteuses, interprètent elles-mêmes les chansons. La chanteuse de R'n'B Beyonce Knowles, fâchée de ne pas avoir été sacrée ni aux Oscar ni aux Golden Globes, incarne Diana Ross. A ses côtés, Eddie Murphy, Jamie Foxx, que l'on a découvert dans le rôle de Ray Charles dans "Ray", et la jeune Jennifer Hudson, sortie d'American Idol (La version américaine de La nouvelle star) et récompensée, elle, par une statuette. "Dreamgirls", c'est l'ascension d'un trio de chanteuses repérées par un ambitieux producteur à l'occasion d'un concours. A voir aussi : "Chronique d'un scandale" de Richard Eyre avec Judi Dench qui fait chanter Cate Blanchett et des mensonges, des manipulations et des trahisons dans "Entre adultes" de Stéphane Brizé avec Edith Mérieau et Vincent Dubois.