Les sondages sur la primaire socialiste

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Olivier Duhamel
LE + D'OLIVIER DUHAMEL - Ils permettent aux électeurs de voter en connaissance de ce que semblent être les rapports de force.

Mercredi 5 octobre

Les sondages prolifèrent sur la primaire socialiste dont le premier tour aura lieu ce dimanche. Nous saurons alors que penser de leur validité. En attendant, on comprend qu'ils soient critiqués, mais ils ont quand même une certaine utilité.

Critiqués, ils le sont surtout par celles et ceux qui en ressortent affaiblis : Martine Aubry, qui talonna François Hollande, et se retrouve décrochée. Et plus encore, Ségolène Royal, qui se voit gagnante mais est donnée perdante. Les arguments contre ces sondages ne manquent pas : absence de connaissance du corps électoral, faiblesse des échantillons. Reste un élément incontestable : ils sont tous concordants.

Ces sondages offrent au moins un avantage. Ils permettent aux électeurs de voter en connaissance de ce que semblent être les rapports de force. Les partisans de Martine Aubry doivent plus que jamais aller voter. Ceux de Ségolène Royal, plus encore. Sans quoi, Hollande l'emportera, et personne ne pourra dire qu'il ne le savait pas.