Les politiques sur les planches

Retour sur les petites phrases qui ont marqué le petit théâtre de la politique cette semaine.
Retour sur les petites phrases qui ont marqué le petit théâtre de la politique cette semaine. © MAAXPPP, EUROPE 1
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Les trois coups retentissent, le rideau se lève : retour sur les petites phrases qui ont marqué la semaine.

Beaumarchais. "Calomniez, salissez, il en restera toujours un peu". De Christian Jacob, patron des députés UMP, citant (approximativement) une phrase attribuée à Beaumarchais, à propos de Robert Bourgi et de la juge Isabelle Prévost-Desprez.

Corneille. "C'est marrant comme décision pour elle, c'est cornélien". De Daniel Cohn-Bendit, eurodéputé EELV, sur Europe 1 jeudi, à propos de Ségolène Royal qui devra, selon lui, choisir entre "son mari qui l'a trompée" ou "Martine Aubry qui lui a volé sa victoire".

Monologues. "Six monologues égocentriques offrant un plateau de téléréalité sans saveur entre 'qui va dépenser des millions', 'le maillon faible' et 'défaite story'". De Thierry Mariani, conseiller politique de l'UMP, à propos du débat de la primaire socialiste.

Jeunes premiers. "La France et l'Europe entendent jouer désormais les premiers rôles au Maghreb et au Proche-Orient". De Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, sur la visite de Nicolas Sarkozy en Libye.

Trou de mémoire. "Si mon client a effectivement des difficultés de mémoire, M. Bourgi en a de plus grandes que lui". De Me Georges Kiejman, sur les accusations lancées par Robert Bourgi à l'encontre de son client, Jacques Chirac.