Les confessions intimes des politiques

Les politiques étaient enclins à la confidence cette semaine.
Les politiques étaient enclins à la confidence cette semaine. © EUROPE 1, MAXPPP
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Retour sur les petites phrases de la semaine, marquées par un grand déballage dans la classe politique.

Vie quotidienne, problèmes de couple, jeunesse bohème : les politiques étaient enclins à la confidence cette semaine et n’ont pas hésité à livrer une petite part de leur intimité.

Problèmes de couple. "Ça aurait dû être le couronnement de ma vie, professionnelle en tout cas, je dois dire qu’une partie de ma tête était consacrée à d’autres problèmes, j’étais troublé". De Nicolas Sarkozy, revenant sur France 2 sur la soirée du Fouquet’s en 2007. Le président-candidat s’est expliqué en disant que le couple qu’il formait alors avec Cécilia Sarkozy était en train d’ "exploser".

La vie privée… privée. "Je respecte la vie privée, y compris celle du président de la République. Mais je ne pense pas qu'elle ait besoin de s'exhiber. Ni lorsqu'elle a été au début d'un mandat une explication d'une faute, car il s'agit bien de cela". De François Hollande sur Europe 1, critiquant le mea culpa du président-candidat sur la nuit du Fouquet’s.

Changement de carrière. "Si les Français devaient ne pas me faire confiance, est-ce que vous croyez vraiment que je devrais continuer dans la vie politique ? La réponse est non". De Nicolas Sarkozy, interrogé sur l’après-présidentielle.

A chacun son après. "Si je perds les élections, je reviens dans mon usine". De Philippe Poutou, candidat du NPA à l’Elysée.

Cosette ? "Nous avons vécu dans 14 m2, dans une chambre de bonne". D’Eva Joly sur Europe 1, fustigeant les projets de Nicolas Sarkozy sur l’immigration et affirmant que la jeune fille au pair norvégienne qu’elle était n’aurait "pas pu épouser" son mari français.

Petites choses du quotidien. "Je connais les prix de mon quotidien. Je peux vous dire le prix de la piscine municipale de Longjumeau [dont elle est maire, ndlr], à laquelle je nage, le prix de mon ticket de RER, je connais le prix de mes vacances, car je paie mes vacances. Mais je ne connais pas le prix du ticket de métro que je n'ai pas pris depuis longtemps". De Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-ministre des Transports et porte-parole de Nicolas Sarkozy, revenant sur Europe 1 sur la polémique suscitée par sa méconnaissance du prix du ticket de métro. Sur Europe 1, déjà, elle avait estimé qu’un ticket coûtait "4 euros et quelque ", alors qu’il coûte en réalité 1,70 euro.