"Le voile intégral n'est pas le bienvenu"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Nicolas Sarkozy veut une résolution parlementaire "sans ambiguïté" pour interdire la burqa.

Nicolas Sarkozy veut mettre fin rapidement au débat sur le port du voile intégral en France. "Nous devons chercher une solution qui permette d'obtenir la plus large adhésion possible", a dit le chef de l’Etat en adressant ses voeux aux parlementaires.

Nicolas Sarkozy veut mettre fin rapidement au débat

Pour autant, Nicolas Sarkozy a jugé plus sage d'attendre "le fruit de des consultations et des réflexions (de la mission parlementaire chargée de réfléchir à la question) avant de décider définitivement". Ces conclusions devraient être présentées le 26 janvier prochain.

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Les parlementaires auront ensuite leur rôle à jouer. "Je souhaite que le Parlement en tire les conclusions par une résolution sans ambiguïté parce que la réforme constitutionnelle vous en a donné le pouvoir", a indiqué le président de la République. "Que le Parlement le dise clairement par une résolution sans ambiguïté et que nous adaptions ensuite nos textes réglementaires et législatifs. Le plus de monde se retrouvera sur cette voie-là et le plus fort en sortira la démocratie française", a ajouté Nicolas Sarkozy. "Il y aurait des aspects très importants du point de vue réglementaire, du point de vue circulaire, qui pourraient concerner l'éducation nationale, le secteur hospitalier - je pense aux maternités - et tout ce qui concerne les accueils publics", a-t-il ensuite expliqué.

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Le dossier de la burqa divise et embarrasse à droite comme à gauche, notamment depuis que le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, a lancé sa propre proposition de loi qui interdirait le port du voile intégral dans tout l'espace public. Le Parti socialiste s'est prononcé contre la voie législative, mais certains de ses responsables y sont favorables. Le sujet est d'autant plus compliqué que toute limitation ou interdiction d'une pratique vestimentaire risque d'être déclarée non conforme au principe de liberté de conscience et donc invalidée, ont dit certains juristes à la mission.

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La burqa ne concernerait en France que quelques milliers de femmes au plus. C'est en tout cas ce qu'indiquent divers rapports de police.

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Les parlementaires auront ensuite leur rôle à jouer. "Je souhaite que le Parlement en tire les conclusions par une résolution sans ambiguïté parce que la réforme constitutionnelle vous en a donné le pouvoir", a indiqué le président de la République. "Que le Parlement le dise clairement par une résolution sans ambiguïté et que nous adaptions ensuite nos textes réglementaires et législatifs. Le plus de monde se retrouvera sur cette voie-là et le plus fort en sortira la démocratie française", a ajouté Nicolas Sarkozy. "Il y aurait des aspects très importants du point de vue réglementaire, du point de vue circulaire, qui pourraient concerner l'éducation nationale, le secteur hospitalier - je pense aux maternités - et tout ce qui concerne les accueils publics", a-t-il ensuite expliqué.

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