Le difficile retour d'Alain Carignon à Grenoble
Dans la première circonscription de Grenoble, Alain Carignon, l'ancien maire de la ville, condamné pour corruption en 1996, tente un retour sur la scène politique. Dimanche, lors du premier tour des législatives, il est arrivé second (avec 21.45%) loin derrière la socialiste Geneviève Fioraso (32.02%) mais devant un dissident UMP, Richard Cazenave (19.62%).
Alain Carignon tente un retour dans la vie politique. Pour les législatives, il est candidat dans la première circonscription de Grenoble, ville dont il a été maire. En 1996, il avait été condamné pour "corruption et abus de biens sociaux". Il avait alors effectué 29 mois de prison. Au premier tour, dans cette circonscription traditionnellement à droite, la socialiste Geneviève Fioraso a obtenu 32.02% des voix, devant Alain Carignon (21.45%). Richard Cazenave, un dissident UMP, a lui recueilli 19.62% des voix. Pour le second tour, sans donné véritablement de consignes de vote, il a affirmé qu'il ne voterait pas pour Alain Carignon. Le face à face entre Fioraso et Carignon s'annonce d'autant plus tendu qu'un front anti-Carignon s'est construit à Grenoble autour de responsables locaux de gauche comme de droite et de personnalités de la ville. Ecrivains, chercheurs, le chanteur Michel Fugain et son père, le résistant Pierre Fugain, l'ancienne ministre Catherine Tasca se sont ainsi regroupés contre la candidature d'Alain Carignon.
