INTERVIEW E1 - Les propos du sénateur UMP Eric Doligé, qui avait fait part, mardi lors des Journées parlementaires de l’UMP, de son "instinct meurtrier" vis-à-vis de François Hollande et de son équipe, ont heurté à gauche. Mercredi matin, c’est Bruno Le Roux, patron des députés PS, qui a fait part de son indignation sur Europe 1. "Je n’y ai pas cru. C’est des propos insensés. Irrespectueux d’abord, mais surtout irresponsable. Il y a, quand on fait de la politique, un devoir d’exemplarité. Là, ce son des propos haineux qu’on ne peut pas accepter de la part de quelqu’un qui représente le peuple français", s’est d’abord emporté l’élu de Seine-Saint-Denis
"Je demande à Jean-François Copé de dire qu’on ne peut pas continuer comme ça. Qu’il condamne les propose et qu’il dise que le débat politique ne peut pas être un débat haineux comme cela", a poursuivi Bruno Le Roux. "On ne peut pas entretenir des propos comme ceux-ci auxquels a participé d’ailleurs Jean-Claude Gaudin ("Je peux donner les Kalachnikov", avait lancé le marie de Marseille, ndlr). Je ne sais pas si c’était une plaisanterie marseillaise ou pas, mais ça s’ajoutait de fort mauvaise façon. On ne rigole pas avec ces choses-là"