Laurence Parisot "déterminée" à briguer un second mandat

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La présidente du Medef est fragilisée par le départ de la fédération des industriels (Ania), à quelques mois de la fin de son mandat.

La grève du RER A est "dommageable pour beaucoup d’entreprises et catastrophique pour la réputation de notre pays", a déclaré lundi matin sur Europe 1 la présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), Laurence Parisot. Elle n’a pas voulu se prononcer sur un mouvement qui concerne une entreprise publique mais "n’est pas sûre que les torts soient partagée".

Le Medef était pour "un accord contraignant à Copenhague", a rappelé sa patronne pour qui il y a besoin de "règles du jeu communes", dans ce domaine comme dans d’autres. "Les grandes et moyennes entreprises françaises sont d’autant plus déçues qu’elles ont des engagements contraignants qu’elles ont déjà acceptés".

"Ma détermination à briguer un second mandat est totale", a affirmé Laurence Parsiot qui réagissait à la décision des industries de l'agroalimentaire de quitter le Medef à partir du 1er janvier 2010 à quelques mois de la fin de son mandat. L'Association nationale des industries alimentaires (ANIA), qui représente 21 fédérations sectorielles et plus de 10 000 entreprises, majoritairement petites et moyennes, ainsi que des grands groupes comme Danone ou Bonduelle, considère que son adhésion lui coûte cher et ne lui rapporte pas assez.

"Pendant tous ces derniers jours, j'ai reçu un nombre de coups de fils et de SMS des entreprises agroalimentaires de terrain qui adhèrent aux Medef territoriaux et qui se sentent vraiment abusés par la décision de la fédération nationale et qui manifestent clairement leur volonté de faire partie du Medef", a-t-elle dénoncé.

La patronne des patrons considère aussi que les allègements de charges sont "nécessaires". Elle estime que malgré les baisses, "nous avons un coût du travail qui reste plus élevé que notre principal partenaire, l’Allemagne". Les exonérations de cotisations de sécurité sociale ont encore augmenté en 2008 à 30,7 milliards d'euros, environ autant que le déficit record prévu pour la Sécurité sociale en 2010, selon des chiffres publiés lundi.