La grève dans le RER sème la pagaille à l’UMP

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avec Jérôme Chapuis , modifié à
Des élus UMP critiquent, depuis lundi, les insuffisances du service minimum.

Lundi était jour de grève dans le RER. C’est également le jour choisi par Xavier Bertrand pour vanter l'action de Nicolas Sarkozy à mi-mandat. Evidemment le patron des députés UMP n'a pas échappé à une question sur le service minimum, d’autant que la réforme figure au centre du tract distribué ces jours-ci sur les marchés par son parti. A l’entendreun train sur dix, ce n’était pas la paralysie : "Sans le service minimum, il n’y aurait eu lundi aucun train, aucun moyen de substitution, aucune annonce avant sur ce qu’il allait se passer", a-t-il estimé.

Mais à quatre mois des régionales, les candidats UMP sont, eux, exaspérés par les images de ces voyageurs sans RER. Pour Yves Jégo, par exemple, "la grève qui paralyse les lignes A et B du RER prend une fois de plus en otage un million de Franciliens qui se retrouvent piégés et dans l'impossibilité de se rendre, dans des conditions normales, à leur travail", a assuré la future tête de liste UMP en Seine-et-Marne, avant d’ajouter : "Quand il y a un train sur dix, il y a une situation intolérable".

Des propos partagés par le député UMP Hervé Mariton, qui a également jugé lundi qu'il fallait revoir le dispositif sur le service minimum voté en 2007 et qui reste, selon lui, "insuffisant". La grève du RER "doit nous amener à remettre l'ouvrage sur le métier pour qu'il y ait une meilleure garantie de service" car "la loi de 2007 n'est pas suffisante, il faut franchir une deuxième étape", a-t-il affirmé sur Public Sénat.

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