La chômeuse qui avait interpellé Copé se lance en politique

Isabelle Maurer, la chômeuse alsacienne qui avait vivement interpellé Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes, en octobre sur France 2, a récemment pris sa carte au parti Nouvelle donne, récemment crée par l'économiste Pierre Larroutourou. Elle était vendredi l'invitée d'Europe1.
Isabelle Maurer, la chômeuse alsacienne qui avait vivement interpellé Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes, en octobre sur France 2, a récemment pris sa carte au parti Nouvelle donne, récemment crée par l'économiste Pierre Larroutourou. Elle était vendredi l'invitée d'Europe1.
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INTERVIEW E1 - Isabelle Maurer a rejoint Nouvelle Donne, le parti de Pierre Larrouturou.

INTERVIEW E1. "Je n'avais pas du tout l'intention d'aller en politique. Mes enfants ne sont pas très fiers. Ils estiment que j'en ai assez fait hors de la politique". Isabelle Maurer, la chômeuse alsacienne qui avait vivement interpellé Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes, en octobre sur France 2, a pris sa carte au parti Nouvelle Donne, récemment crée par l'économiste Pierre Larrouturou. Elle était vendredi l'invitée d'Europe1. "J'estime que maintenant il faut des actes. Et pour les actes, il faut être politique. Quand un simple citoyen interpelle les politiques, ça ne bouge pas beaucoup", s'explique cette chômeuse de Mulhouse, s'estimant convaincu par les propositions de Pierre Larrouturou.

Au sujet de ce dernier, ancien membre du PS et conseiller de François Hollande, elle déclare d'ailleurs : "tout être humain sur cette terre a le droit de se tromper. Mais l'important c'est ce que l'on va faire de meilleur. Nos politiques se sont trompés mais n'ont rien avoué". "Du FN au Front de gauche, je ne me suis jamais retrouvée. À la Nouvelle Donne, c'est l'humain qui compte, ses deux pieds et ses deux jambes", conclut-elle. Quant à sa propre situation, celle qui assure ne pas gagner plus de 700 euros par mois, remercie ses enfants, sans qui elle "serait à la rue et vous pourriez me donner quelques pièces".