La campagne anti-Allègre s'organise à l'UMP

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'hypothèse de l'entrée au gouvernement de l'ancien ministre socialiste fait grincer des dents dans les rangs de l'opposition.

Claude Allègre, ancien ministre de l'Education nationale de Lionel Jospin, était annoncé comme le nouveau poids lourd de l'ouverture. Mais depuis les élections européennes et le succès des listes écologistes, ses positions très controversées sur le réchauffement climatique pourraient lui barrer la route.

Dans les rangs de la majorité, ils sont de plus en plus nombreux à considérer que remanier en conservant l'option Allègre, ce serait une faute politique. "Il vaut mieux faire une bonne politique que nos électeurs attendent plutôt que débaucher un adversaire qui est déjà en miettes. Cela ne sert à rien de le mettre en bouillie" entend-on dans les rang de l'UMP.

Mais un iconoclaste au gouvernement, c'est parfois un atout. Une thèse défendue par l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui reste l'un des seuls à défendre l'hypothèse Allègre. "Je ne crois pas du tout que Claude Allègre va à l'encontre du vote écologistes", soutient-il. Au final, Nicolas Sarkozy pourrait accorder tout le monde en confiant une simple mission au lieu d'un porte-feuille ministériel. Le chef de l'Etat veut à tout prix poursuivre.

Europe1.fr avec Yaël Goosz