L’abstention va de "record" en "record"

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Dimanche, l’abstention pourrait atteindre un nouveau sommet. Par rapport à quoi ?

Un "record", un "chiffre historique" : l’abstention semble à chaque scrutin crever un nouveau plafond ? Qu’en est-il vraiment ? Quels sont les chiffres repères dans l’histoire de la Ve république ? Retour sur quelques scrutins clés avec des données compilées par TNS Sofres.

Second tour des régionales, 21 mars 2010. L’abstention pourrait encore progresser dimanche par rapport au premier tour. Selon un sondage CSA publié par Le Parisien vendredi, la barre des 55% pourrait même être franchie.

Premier tour des régionales, 14 mars 2010.Dimanche dernier, le taux d'abstention avait atteint 53,64%. Soit moins d’un Français sur deux inscrit sur les listes électorales. Un score jamais atteint jusqu’à présent lors d’une élection régionale.

Européennes, juin 2009. L'abstention avait dépassé les 59%, un record pour une élection européenne. Trente ans auparavant, pour un scrutin similaire, le taux d’abstention était de 39%.

Présidentielle, avril-mai 2007. A scrutin présidentiel, participation "royale" ! Pour la dernière élection d’un président de la République en France, le taux d’abstention n’était "que" de 16% environ. Quelques semaines plus tard, pour les élections législatives, ce chiffre avait brusquement bondi, atteignant les 40%.

Référendum sur le quinquennat, septembre 2000. Record historique tout scrutin confondu : 69,8% des électeurs n’avaient pas jugé bon de se déplacer pour modifier la constitution et ramené la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans.