Karachi : Bazire nie en bloc

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Mis en examen et soupçonné de complicité d'abus de biens sociaux dans l'affaire Karachi, Nicolas Bazire a été entendu durant 12 heures lors de sa garde à vue. Douze heures durant lesquelles l'ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur a nié savoir quoi que ce soit sur un quelconque financement occulte de la campagne de l'ancien Premier ministre en 1995. "Pas au courant", "je n'ai pas d'explication", "jamais entendu parler de cela", voilà les réponses faites par le numéro 2 du groupe LVMH aux questions sur les fonds placés sur des sociétés-écran et les rétrocommissions, d'après les informations obtenues par le Journal du Dimanche.

Concernant les fonds occultes qui auraient pu servir à financer la campagne d'Edouard Balladur, le directeur de campagne de 1995 n'est guère plus prolixe. Les fonds spéciaux ? "C'est une thèse avancée par certains, probablement par des gens qui ont participé à des campagnes électorales jusqu'à ce que la réforme mette fin au régime des fonds spéciaux".