C'est la traditionnelle période des voeux et on se doute bien ce que l'on a pu souhaiter aux différents candidats à la présidentielle. Jean-Marie Le Pen est pour sa part très optimiste. Il se voit au second tour et prédit sa victoire contre Ségolène Royal. Le candidat de l'Union patriotique, qui ne dispose toujours pas des 500 parrainages d'élus lui permettant de se présenter, a estimé que le second tour de jouerait autour de 20%, un objectif "largement à notre portée". Il a invoqué des sondages le créditant de 17%, d'autres lui accordant 12% des intentions de vote, alors qu'il n'obtenait, quelques mois avant le scrutin de 2002, qu'environ 9%, ce qui ne l'avait pas empêché de se qualifier pour le second tour. "Comme en 2002, je vais probablement être au deuxième tour de l'élection présidentielle", a estimé Jean-Marie Le Pen. "Mais à la différence de 2002, je peux gagner cette élection, car je serai probablement opposé à la candidate de gauche, ce qui offrira aux électeurs le choix entre deux options radicalement". Face à Ségolène Royal qui incarne le "socialisme participatif, version modernisée de la politique immigrationiste", le Front national incarne selon son président une option "néo-nationaliste, de la reconquête de la souveraineté, de l'indépendance et de la prospérité française". Jean-Marie Le Pen a annoncé l'accélération de sa campagne, avec notamment la tenue d'une convention présidentielle les 24 et 25 février prochains à Lille, à deux mois du scrutin.