"Je pense que l'objectif de sortir du nucléaire doit être un objectif clairement affiché", a déclaré lundi au micro d'Europe 1 Nicolas Hulot, dans le train qui le menait à Strasbourg. "On ne peut plus s’accommoder d'un risque dont on voit maintenant dans une démonstration tragique les conséquences. Ce risque se reproduira et se remanifestera. Cet objectif, on doit maintenant l'acter", a expliqué le candidat écologiste à la présidentielle.
"Si Fukushima ne fait pas évoluer les mentalités, je me demande quelle démonstration il faudra avoir pour évoluer sur ce sujet-là. D'autant que je suis convaincu que d'autres scénarios énergétiques sont possibles. Et l'on va tranquillement les envisager ensemble. Cessons de nous dire que l'on ne peut pas faire autrement", a poursuivi l'animateur télé.
"Je n'affûte pas mes convictions à l'aune de ce que les militants écologistes ont envie d'entendre. Il se trouve que les événements de Fukushima ont achevé de me convaincre qu'effectivement, le nucléaire ne pouvait en aucun cas être la solution au besoin énergétique de la planète", s'est-il encore justifié.