La tonne de CO2 sera finalement taxée à 14 € dès 2010,a annoncé mercredi soir François Fillon dans un entretien au Figaro. "C’est trop faible pour être efficace", a immédiatement réagi Nicolas Hulot sur Europe1, soulignant cependant "que ce qui est important, c’est de commencer".
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L’écologiste, à l’origine de l’introduction de la taxe carbone dans le débat politique, s’interroge toutefois sur le système de redistribution pour les particuliers. "Il faut accompagner cette taxe avec des subventions pour aider les entreprises et les foyers à réduire leur consommation", explique-t-il. "Les modes de transports propres, ce n’est pas pour demain. Il faut anticiper", a-t-il insisté.
Interrogé sur la présence du président du parti, Chasse pêche, nature et tradition, de Frédéric Nihous "au comité de liaison de la majorité", réuni mercredi à l'Elysée, Nicolas Hulot a parlé de "non évènement". "On est pas d’accord sur grand-chose", a-t-il affirmé. "Je refuse de dépenser de l’énergie et de la salive pour comment cela", concluant, "je ne vois pas le sens de tout cela."
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