Au final, Ségolène Royal "arbitrera", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste lors de ses voeux à la presse, à l'occasion desquels il a défendu les grandes lignes du projet présidentiel du PS. L'idée est de réaliser une "réforme fiscale juste, efficace, donnant du pouvoir d'achat au plus grand nombre, assurant une redistribution", a-t-il expliqué au siège national du PS. Sur les modalités, "la discussion est ouverte" avant la mi-février et la présentation du programme présidentiel de Ségolène Royal, a-t-il dit. "A titre personnel", il a renouvelé sa suggestion d'augmenter les impôts pour les contribuables les plus aisés et précisé des propositions avancées la semaine dernière qui ont suscité un certain émoi au PS et l'ironie à droite."4.000 euros nets pour un célibataire, 8.000 euros pour un couple sans enfant, 12.000 euros pour un couple avec deux enfants (...) voilà les ordres de grandeur qu'il faut avoir à l'esprit", a expliqué François Hollande. "Cela concerne 2% des contribuables, 4% des imposables à l'impôt sur le revenu". "L'idée peut être discutée, on peut chercher d'autres seuils mais ça ne se fera que dans une réforme globale (...) Un travail sera mené et la candidate Ségolène Royal arbitrera", a-t-il ajouté.