François Hollande a indiqué mardi matin "qu'il fallait prendre toute la mesure de la gravité économique dans laquelle était plongée la France". Interrogé au micro d'Europe 1, il a précisé, en comparaison de l'Allemagne qui publie des prévisions de croissance très positives, "que notre compétitivité est dégradée [...], impliquant un redressement et un soutien dans les plus brefs délais". L'ancien Premier secrétaire du Parti Socialiste, il également assuré qu'une augmentation des impôts était "inévitable", et "proche de 10% pour les ménages". Rebondissant sur la future réunion entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, il n'a pas annoncé son intention de rencontrer prochainement le patron du FMI.