"Regardez le dégât", a lancé, mercredi sur Europe1, François Hollande interrogé sur les propos de François Fillon suggérant aux religions de réfléchir au maintien de traditions "ancestrales", en référence au halal et au casher.
"Les juifs de France se disent blessés. Les musulmans de France s'estiment stigmatisés. Jean-François Copé - et il n'est pas de mon parti - dit que qu'il ne se reconnaît rien dans les déclarations du Premier ministre... Moi, je ne ferai pas un quinquennat qui blessera, qui divisera", a renchéri le candidat socialiste.
La veille, mardi soir, Jean-François Copé s'est effectivement désolidarisé de la déclaration de François Fillon sur les rites d'abattage, affirmant qu'il ne prononcerait "jamais ces mots" et qu'il ne revenait pas aux politiques de se mêler des "prescriptions religieuses". "Ce vocabulaire n'est pas le mien et ne sera jamais le mien", a assuré le patron de l'UMP;