"Pour moi, ce qui s'est passé au Parlement européen sur Hadopi, c'est toute l'Europe que je ne veux pas", a affirmé Jean-François Copé, dimanche sur Europe1. "L'Europe que j'aime, ce n'est pas celle là, celle des combines dans lesquelles les socialistes français (...) passent des coups de téléphone à leurs copains européens" pour "inventer que l'accès internet est un droit fondamental", a ajouté le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Le Parlement européen a confirmé début mai son opposition à toute coupure d'accès internet sans décision de justice préalable, en approuvant à une large majorité un amendement stipulant que les droits fondamentaux des internautes ne pouvaient être restreints "sans décision préalable des autorités judiciaires". Un coup dur pourla loi française sur Hadopi, une autorité administrative et non judiciaire qui a le pouvoir de suspendre l'accès à Internet de toute personne se livrant à du téléchargement illégal de contenus culturels, après deux avertissements.
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