Des excuses, et non plus une démission réclamées : François Lamy, député PS de l’Essonne et bras droit de Martine Aubry, a estimé lundi matin sur Europe 1, que Brice Hortefeux devait présenter "des excuses" après sa "plaisanterie douteuse", lors de l’université d’été des Jeunes UMP, le 5 septembre. Tout cela s’est passé "dans une atmosphère franchouillarde", a encore jugé François Lamy.
Interrogé sur la vague de suicides qui frappe actuellement France Télécom, le député socialiste juge que la rencontre programmée lundi entre le ministre du Travail, Xavier Darcos, et le patron de l’entreprise, Didier Lombard, intervient "un peu tard". Les salariés "sont paumés", affirme François Lamy, qui réclame des "réformes structurelles" à l’intérieur de France Telecom.
"Je ne crois pas" que Martine Aubry ait récemment parlé à Ségolène Royal, a encore affirmé ce proche de la première secrétaire du PS, revenant sur la crise ouverte qui frappe le parti socialiste depuis la parution d’un ouvrage affirmant que l’élection de Martine Aubry à la tête du PS a été entachée de fraudes. "Qu’on arrête de se regarder le nombril", plaide le responsable socialiste.
"Il y a eu des contestations, il y a eu certainement des irrégularités", reconnaît le parlementaire, ajoutant aussitôt : "Toutes les contestations […] soumises par le camp de Ségolène Royal ont été examinées. J’ai peut-être un regret aujourd’hui, c’est que celles que nous avons déposé n’aient pas été examinées."