François Hollande "n’a pas endossé les habits de président"

Robert Namias, grande voix d'Europe 1
Robert Namias, grande voix d'Europe 1 © DR
  • Copié
Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 6 MAI – Le président de la République fête aujourd’hui les deux ans de son élection.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. Vous pouvez le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu

>>> Mardi 6 mai, vous avez été 52% à faire "Votre choix d’actu"  sur les deux ans de présidence de François Hollande. Robert Namias, journaliste politique et grande voix d’Europe 1 revenait sur ce début de mandat dans Europe midi – Votre journal. Selon lui, "le politiquement correct c’est de dire unanimement du mal absolu du président de la République". Si Robert Namias nuance en disant que la situation est "un petit plus compliquée que cela", il reconnaît "l’échec personnel" du président.

François Hollande "n’a pas endossé les habits...par Europe1fr

Une indifférence inquiétante. L’éditorialiste estime que que la baisse de popularité de François Hollande n’est pas l’élément le plus inquiétant. "Ce qui est pire c’est le taux d’indifférence car c’est ça qui le menace vraiment", ajoute-t-il.  Cela serait "le véritable échec" de ce début de quinquennat. En effet, cette "absence de crédibilité" entraîne que "quoi qu’il propose on a envie de dire "cause toujours mon bonhomme, on n’y croit plus".

Un président non-reconnu. Robert Namias affirme que François Hollande "n’a pas endossé les habits de président". S’il reconnaît que cela avait aussi été le cas pour le début de mandat de Nicolas Sarkozy, le journaliste précise que par la suite, ce dernier "avait été reconnu" comme chef de l’Etat. Ce manque de reconnaissance "entache tout ce que fait Hollande, tout ce qu’il dit" analyse Robert Namias.

Elu sur un malentendu. Le journaliste politique évoque par ailleurs une élection sur un "malentendu". Non seulement François Hollande devrait, selon lui,  sa victoire à une volonté de voir Nicolas Sarkozy battu, mais en plus, il "n’aurait pas annoncé la couleur de sa politique" assez tôt. Se présentant comme un candidat "consensuel", le président Hollande aurait raté l’une de ses missions principales : "apaiser le pays".