François Hollande garde son slogan

Le slogan de François Hollande dérange le mouement politique "Nogent, c'est maintenant".
Le slogan de François Hollande dérange le mouement politique "Nogent, c'est maintenant". © REUTERS
  • Copié
, modifié à
Une formation politique du Val-de-Marne, "Nogent, c'est maintenant", l'attaquait en justice.

En cette période d'élection, Marc Arazi ne voulait pas que son mouvement politique, "Nogent, c'est maintenant", sans étiquette, puisse être assimilé au Parti Socialiste et au slogan de son candidat "le changement, c'est maintenant". D'où une procédure engagée devant la justice... qui a finalement refusé vendredi de donner raison à "Nogent, c'est maintenant" en interdisant "le changement, c'est maintenant".

Le tribunal de grande instance de Paris a considéré qu'"il n'appartient pas aux tribunaux de l'ordre judiciaire d'interférer dans les opérations électorales, ni d'enjoindre à un candidat de cesser d'utiliser une dénomination".

"Le pot de terre contre le pot de fer"

Le tribunal a, en outre, condamné Marc Arazi "aux dépens" et à payer une somme de 1.000 euros respectivement à François Hollande, au Parti socialiste, au PS Fédération du Val-de-Marne et à la société BDDP&fils qui avait conçu le slogan de campagne de François Hollande pour la présidentielle. Le versement de cette indemnité vise notamment à couvrir leurs frais d'avocats.

Après avoir tenté de "trouver une solution amiable", selon le site internet de la formation politique, Marc Arazi savait que c'était le "combat du pot de terre contre le pot de fer". Il raillait au passage "les deux grands cabinets d'avocats parisiens" auxquels le PS aurait, selon lui, fait appel.