Fabius : "les primaires, ce n’est pas un concours de beauté"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
"C’est aussi un concours de capacité à exercer la fonction présidentielle", a insisté l’ancien premier ministre socialiste jeudi sur Europe 1.

Qui votera ? Qui pourra être candidat ? Au-delà de ces questions sur les limites des futures primaires, dont le principe a été acquis lors de l’université d’été du PS, Laurent Fabius a mis en garde jeudi sur Europe 1 : "ce n’est pas simplement un concours de beauté, c’est aussi un concours de capacité à exercer la fonction présidentielle".

L’ancien premier ministre socialiste a cité à titre d’exemple le cas américain : "Obama a montré par le mode de sélection, par les débats, ce qu’il avait dans le cœur, dans le ventre et dans l’esprit", a-t-il insisté. Laurent Fabius a par ailleurs indiqué qu’il restait favorable à des primaires les plus tardives possibles, parce qu’il n’est pas "opportun de désigner un candidat trop loin de l’échéance".

Interrogé sur la taxe carbone, Laurent Fabius a défendu à son tour la ligne impulsée au cours des derniers jours par le Parti socialiste : "si c’est créer un impôt pour être inefficace et injuste, ça ne vaut pas le coup", a-t-il insisté. Pour lui, la garantie du gouvernement qu’il ne s’agit pas d’un impôt supplémentaire, c’est "comme disait Dalida ou Julio Iglesias, ‘Paroles, paroles’".

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Laurent Fabius en vidéo.