Duflot : "On ne va pas aux Maldives à pédalo"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
VIDEO - La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, s’est expliquée mardi sur Europe 1 sur ses vacances aux Maldives.

Cécile Duflot a déploré sur Europe 1 mardi matin la polémique sur ses vacances aux Maldives, une "surprise" de son compagnon. "Les écologistes n’ont jamais dit qu’on n’avait plus le droit de voyager […] ce qu’il faut c’est changer de modèle", s’est-elle défendu. Elle a ajouté qu’il s’agissait de ses troisièmes vacances à l’étranger de toute sa vie. "On en va pas aux Maldives à pédalo", a plaisanté l’élue écologiste qui a précisé qu'elle utilise l’avion uniquement quand elle ne peut pas faire autrement.

"L’objectif d’une vraie fiscalité écologique n’est pas de percevoir de l’argent à la place du bouclier fiscal mais d’engager la transition énergétique", a déclaré Cécile Duflot. La secrétaire nationale des Verts est contre des dérogations au nom de la compétitivité des entreprises. "C’est un débat éternel, à ce moment-là on peut aussi faire travailler des enfants", a-t-elle lancé. Elle a ajouté qu’elle voulait proposer aux salariés de l’automobile de véritables perspectives et pas "un modèle économique vacillant".

"On va défendre un projet interrégional", a dit la candidate Europe Ecologie en Ile-de-de-France pour les régionales. Elle veut des réformes qui ont des résonnances entre les différentes régions, des emplois durables et non délocalisables. "Il faut arrêter de sortir les solutions du XXe siècle."

A propos de la suspension de l’élu Vert de Poitou-Charentes,Alain Bucherie, qui s’est rallié à Ségolène Royal, Cécile Duflot a rappelé que "les militants verts ont voté à 94% pour construire une liste Europe-Ecologie". "Il est obligé d’inventer de fausses raisons pour se justifier […] Quand on fait de la politique, ce dont il faut se prémunir, c’est la parano", a-t-elle ajouté.

Au sujet de la polémique sur les vaccins contre la grippe A, Cécile Duflot a estimé c’était "une vraie erreur de ne pas associer l’ensemble des acteurs". "En matière de santé publique, deux choses sont essentielles : la transparence et la confiance", selon l’écologiste.