Pas d'alliance PS-UDF pour DSK ! L'ex-ministre des Finances a estimé, lors du point de presse quotidien du PS, que Michel Rocard et Bernard Kouchner, avaient fait cette proposition "sans avoir suffisamment réfléchi." "Tout ce qui a été dit sur des alliances entre le parti socialiste et l'UDF est hors de propos (...) quand on est à gauche, on vote à gauche", a expliqué celui qui avait été candidat à l'investiture socialiste face à Ségolène Royal et Laurent Fabius. Dominique Strauss-Kahn a appelé les électeurs de gauche à "passer par dessus" leurs divergences avec la candidate socialiste, Ségolène Royal, pour aller chercher "au fond de leurs tripes (...) un vote de conviction". L'ancien ministre a assuré n'avoir eu aucun contact avec François Bayrou. "Et je ne souhaite pas en avoir", a-t-il martelé. De son côté, François Hollande a jugé sur i-Télé que la présence de Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle serait "une première victoire". Le Premier secrétaire du PS n'a eu de cesse ces derniers mois d'appeler les électeurs de gauche et d'extrême gauche au "vote utile", afin d'éviter une répétition du scénario de 2002 qui avait vu l'élimination de Lionel Jospin au premier tour au profit du président du FN, Jean-Marie Le Pen. "Plus haute sera Ségolène Royal au soir du premier tour, plus fortes seront nos chances de victoire, pas pour nous, pas pour le Parti socialiste, pas pour la gauche, mais pour la France", a ajouté François Hollande. Etienne Guffroy (avec Reuters)