Les comptes de la ville de Grigny sont dans le rouge. La commune, une des plus pauvres d'Ile-de-France, accuse un déficit de 15,5 millions d'euros en 2009, contre 10 millions en 2008.
Une situation qui a conduit la préfecture de l'Essonne à prendre une mesure spectaculaire : l'augmentation des impôts locaux de 50% dès l'automne prochain. En effet, la taxe foncière devrait augmenter de 50% et la taxe d'habitation de 44,26%. A noter que les impôts locaux avaient déjà été augmentés de 10% en 2008.
Pour l'heure, la municipalité communiste gérée par Claude Vazquez refuse de respecter ces restrictions budgétaires, et réclame des moyens exceptionnels, pour une situation exceptionnelle.