Christian Blanc se dit "victime d'un guet-apens"

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Alors qu'il a démissionné dimanche du gouvernement, le secrétaire d'Etat au développement de la région capitale, Christian Blanc, assure dans un entretien publié sur LExpress.fr que lorsqu'il a "eu connaissance des achats anormaux" effectués par son cabinet, il a "signé un 1er chèque, puis un 2e, puis, à la demande du Premier ministre, un 3e pour l'ensemble des dépenses de cigares du ministère", retrace-t-il. "Je veux rétablir les faits. En dehors du gouvernement, il me sera plus facile d'y parvenir", estime-t-il. Interrogé pour savoir s'il avait eu le sentiment d'être sacrifié du gouvernement, Christian Blanc répond: "Pas du tout. J'ai estimé en mon âme et conscience qu'il fallait démissionner. (...) C'était le meilleur moment pour le Président de la République, c'est ainsi". Et d'estimer que "toute cette affaire a été volontairement exagérée. (...) J'ai été victime d'un guet-apens et je le prouverai", promet-il.