Après 21 ans de règne incontestable, le président à vie de l'unique parti du Turkménistan s'est éteint d'une crise cardiaque il y a deux mois. Ce dimanche marque une première dans ce pays de l'ex-bloc soviétique puisque les Turkmènes sont appelés à voter entre six candidats pour élire son successeur. Un masque de pluralisme qui ne doit pas cacher la réalité de cette élection. Les six prétendants au poste sont tous issus du même parti et le président par intérim, Kourbangouli Berdimoukhamedov est le grand favori de cette élection, lui qui a été pendant près de dix ans ministre de Niazov. Si le favori promet quelques réformes d'ouverture comme l'accès limité à Internet ou l'amélioration des services de soins, il ne devrait pas trop dévier de la main de fer de son prédécesseur dont il se réclame le digne héritier.