Cantonales : quel sort pour les têtes d’affiche ?

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Hélène Favier , modifié à
Michel Mercier et Bernadette Chirac ont été élus. Jacques Peyrat, lui, n’aura pas sa revanche.

Europe1.fr vous les avait présentées avant le scrutin. Voici où en sont les têtes d'affiche, à l'issue du premier tour des cantonales.

Ils ont été élus dès le premier tour

Bernadette Chirac - A 77 ans et à une voix près, la femme de l’ancien président Jacques Chirac a été réélue au premier tour avec 50,04% des voix exprimées. Dans son canton de Corrèze, Bernadette Chirac a battu le socialiste François Barbazange, maire de la ville. Au Conseil général de Corrèze, l’ex-première dame côtoie l'ex-numéro un socialiste François Hollande, élu président en 2008 et dont le canton n'était pas renouvelable. Il a affirmé dimanche que le PS était en passe de conquérir trois sièges et d'en perdre un.

Michel Mercier - Aux régionales de 2010, Nicolas Sarkozy avait envoyé une bonne partie de son gouvernement au front. Bilan : tous les ministres et secrétaires d’Etat avaient mordu la poussière. Cette fois, seuls deux ministres, présidents sortants de leur conseil général, étaient de la bataille : Michel Mercier, ministre de la Justice, à la tête du département du Rhône depuis 1990, a été élu au premier tour, dans son canton de Thizy. Dans le Loir-et-Cher, dirigé par le ministre NC Maurice Leroy (dont le canton n'était pas renouvelable), la majorité départementale (3 sièges d'avance) devra attendre dimanche prochain pour être totalement rassurée.

Hervé Morin - Le président du Nouveau centre, qui aimerait être candidat à la présidentielle, a été élu au premier tour dans le canton de Cormeilles, dans l’Eure, avec 67,55% des voix.

François Sauvadet - Le patron des députés Nouveau centre, président sortant du conseil général de Côte-d'Or, a été réélu au premier tour dans le canton de Vitteaux.

Ils font la course en tête

François Hollande - Le président PS du conseil général de la Corrèze, a estimé dimanche soir lors d'une conférence de presse à Tulle que sa victoire à la tête du département, à laquelle il conditionne sa participation aux primaires socialistes, "s'esquisse" mais "n'est pas encore acquise". Pour lui, le second tour sera donc "serré même si nous avons un avantage".

Steeve Briois - Pour le FN, Marine Le Pen n'était pas candidate, mais c'est le nouveau secrétaire général de son parti, Steeve Briois, qui défendait ses couleurs dans le canton de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais. Il est arrivé en tête du premier tour, devant le conseiller général socialiste sortant Jean-Marie Picque. Steeve Briois, qui avait failli remporter la municipale d'Hénin-Beaumont en 2009 avec Marine Le Pen en deuxième position sur sa liste, a recueilli dimanche 35,88% des suffrages.

Ils sont en ballotage

Maxime Gremetz - Dans la Somme, où la majorité de gauche est fragile, le député apparenté communiste a été mis en ballottage dans le canton d'Amiens 4 .

Dominique Bussereau - Ancien ministre, le président UMP sortant du Conseil général de Charente-Maritime, est en ballottage dans le canton de Royan-est.

Patrick Devedjian - Le président sortant du Conseil général des Hauts-de-Seine (UMP) est en ballotage dans le canton de Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine. L'objectif de Patrick Devedjian est d'essayer de garder la présidence du 92, convoitée par Isabelle Balkany (UMP), elle aussi en ballottage à Levallois-Perret-Sud.

Il a déjà perdu

Jacques Peyrat -L’ancien maire de Nice n’aura pas sa revanche. Sa route a été barrée, dimanche par Dominique Estrosi-Sassone (UMP), l'ex-épouse de Christian Estrosi, sa rivale. Il n’a pas recueilli suffisamment de voix pour atteindre le second tour. Jacques Peyrat, 79 ans, maire de Nice de 1995 à 2008, avait placé les cantonales sous le signe de son retour en politique et d'un tremplin pour les prochaines municipales. Son ambition: évincer Christian Estrosi de la mairie de la cinquième ville de France.

>> DOSSIER SPECIAL - Les cantonales 2011