Jean-Marie Le Pen précise que cette règle pourra souffrir "d'exceptions" mais qu'il n'y en aura pas pour la convention présidentielle prévue fin février à Lille. "Personne ne sera invité ni à participer ni à monter sur la tribune", précise-t-il. Le FN était partagé jusque-là sur la place à accorder à Bruno Mégret, qui avait fait scission en 1998, dans la campagne de Jean-Marie Le Pen, qui appelle souverainistes et personnalités d'extrême droite à le rejoindre dans le cadre d'une Union patriotique. Marine Le Pen, vice-présidente du parti, ne souhaitait pas que l'ancien lieutenant de son père soit présent à Lille et voyait plus "d'inconvénients que d'avantages" à une campagne commune. En revanche, d'autres cadres du FN voyaient mal comment Bruno Mégret et ses amis pouvaient être tenus à l'écart de réunions telles que la convention présidentielle de Lille, censée amplifier la dynamique autour de Jean-Marie Le Pen.