Bussereau dénonce les "slogans bidons" de Royal

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Le rival UMP de la présidente de Poitou-Charentes pour les régionales estime qu’elle considère cette région comme "sa chose".

"Ségolène Royal se présente de manière un peu impériale, elle considère que la région est sa chose. On va lui montrer que les habitants de cette région pensent au contraire qu’il faut des projets pour la région et pas simplement un règne définitif". Dominique Bussereau, qui affrontera en mars la présidente socialiste de Poitou-Charentes, a défendu sa candidature sur Europe 1 mardi matin, et critiqué les "slogans bidons" de son adversaire.

Le président du conseil général de la Charente-Maritime considère que Ségolène Royal "n’est pas dans les meilleures conditions cette fois-ci" pour l’emporter. Il rappelle qu’elle est cette fois "toute seule", contrairement à 2004 où elle avait fait liste commune avec les communistes et les Verts.

Dominique Bussereau a commenté la place de Ségolène Royal au sein du PS. "Même si elle n’est plus présidente de Poitou-Charentes en mars, elle continuera son action de destruction au sein de son propre parti", a-t-il déclaré.

Le secrétaire d'Etat aux Transports a aussi évoqué la grève des routiers, qu’il veut "absolument éviter". "On a onze jours devant nous, on va s’en occuper", a-t-il lancé. Il va recevoir toutes les organisations professionnelles et les syndicats d’ici lundi.

Dominique Bussereau veut que le dialogue ait d’abord lieu dans les entreprises. Et s’il le faut, "l’Etat se mettra dans la boucle". Il considère que "l’Etat a déjà donné aux entreprises un certain nombre d’assouplissements", citant la taxe carbone, la TIPP et la taxe à l’essieu.