Des familles de militaires victimes du bombardement en 2004 du camp français de Bouaké, en Côte d'Ivoire, ont déposé plainte mercredi contre l'ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie pour complicité d'assassinats, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Cette plainte, déposée auprès de la Cour de justice de la République (CJR), vise Mme Alliot-Marie, ministre au moment du bombardement le 6 novembre 2004 par deux avions des forces loyalistes ivoiriennes d'un camp de l'armée française à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire), tuant 9 militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.