Publicité
Publicité

Borloo se pose en "chef" des centristes

Alcyone Wemaere - Mis à jour le . 1 min
© DR

A l'Assemblée, l'Union des démocrates et indépendants compterait, selon lui, 22 députés.

"Je reprends le flambeau". Invité sur Europe1 mercredi matin, l'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a revendiqué le statut de "patron" des centristes, un poste laissé vacant notamment après l'échec de François Bayrou aux législatives.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"François Bayrou a suivi une stratégie du "ni ni" - ni à droite ni à gauche - mais, traditionnellement le centre, ce sont les modérés qui pèsent sur la droite, c'est cela la réalité", a analysé le patron des radicaux à propos de la disparition de François Bayrou des bancs de l'Assemblée nationale.

"Reconstruire le centre français"

Jean-Louis Borloo s'est par ailleurs félicité d'avoir été porté mardi "à l'unanimité" à la tête de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), le nouveau groupe rassemblant des députés centristes, radicaux et indépendants.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Alors que l'UDI réunissait mardi 17 membres, l'ancien ministre a assuré avoir rallié cinq membres de plus "dans la nuit". Estimant que "la France a besoin de cette formation modérée d'équilibre", Jean-Louis Borloo a dit vouloir "s'attacher à reconstruire le centre français" qu'il a défini comme "un centre fort allié à l'UMP".

"J'ai tenu parole"

Interrogé sur la présidentielle de 2017, Jean-Louis Borloo a préféré botter en touche : "on n'en est pas là, mais sur les municipales oui, sur les régionales oui, sur les européennes oui", a-t-il rebondi. "Personne n'avait compris ma position, en novembre dernier, lorsque j'avais dit que ce n'était pas à la présidentielle que se reconstitue le centre dans la Ve République, c'est aux élections législatives, je vous avais dit que je prenais date. J'ai tenu parole", a-t-il renchéri.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'ex-ministre a, pour finir, estimé que deux facteurs expliquaient la déroute de la droite à la présidentielle et aux législatives : la crise mais aussi "l'abandon des valeurs centristes".