Bernadette Chirac, dont l'élection au premier tour le 20 mars comme conseiller général du canton de Corrèze (Corrèze) a été annulée jeudi par le tribunal administratif de Limoges, s'est dite "attristée" auprès de La Montagne, et trop "blessée" pour se prononcer encore sur un appel.
"J'ai pris acte de la décision rendue par le tribunal administratif de Limoges prononçant l’annulation de mon élection en mars dernier dans le canton de Corrèze", indique Bernadette Chirac dans une déclaration au journal. "Cette décision m’attriste beaucoup mais ce qui compte avant tout c’est le devenir du canton de Corrèze", ajoute-t-elle. Elle rappelle "à celles et à ceux qui (lui) ont accordé leur confiance qu'(elle) dispose d’un délai d’un mois pour faire ou pas appel de cette décision devant le Conseil d’Etat".
"Si je ne fais pas appel, de nouvelles élections seront organisées dans le canton au plus tard à l’automne, autrement elles seront différées jusqu’aux conclusions du Conseil d’Etat", poursuit-elle. Elle ne fera connaître sa décision qu'"ultérieurement". "Car aujourd’hui je suis blessée même si, jusqu’à preuve du contraire, je reste votre conseiller général et que mon attachement au canton de Corrèze et à ses habitants demeure intact", conclut-elle.