Publicité
Publicité

"Aucun risque de pénurie"

Karine Lambin - Mis à jour le . 1 min
"Aucun risque de pénurie"
© Europe 1

Jean-Louis Borloo est sorti de son silence mardi sur Europe 1, à propos du conflit des raffineries.

"A cette heure-ci il n'y a pas de risque de pénurie" d'essence , a affirmé Jean-Louis Borloo, mardi matin sur Europe 1. "On va être en situation de réapprovisionnement, nous avons une dizaine de jours de stock de sécurité. Il n'y a aucun risque de pénurie grave, je crois qu'il faut garder son calme", a déclaré le ministre de l'Ecologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer au sujet du blocage des raffineries Total.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Invité à sortir de son silence, le ministre de l’Energie, qui n’avait pas encore pris la parole sur la crise que traverse Total, a expliqué que la surproduction d’essence que rencontrent les raffineries Total était lié à l’évolution de la consommation d’énergie. "Toute mutation doit être accompagnée", a développé Jean-Louis Borloo qui s’est voulu rassurant. "Nous faisons face à une évolution nécessaire, indispensable et qui va améliorer le pouvoir d’achat des familles." Selon lui, "nous avons un petit million d’emplois à créer dans la décennie à venir dans le domaine des énergies renouvelables".

Energies renouvelables

Jean-Louis Borloo a assuré que Total investissait "massivement dans les énergies renouvelables, la plus grande ferme photovoltaïque est actuellement financée par Total". "Total doit bien préparer l’après pétrole", a martelé le ministre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Au sujet de l’emploi dans le Nord-Pas-de-Calais, Jean-Louis Borloo a évoqué un projet de port méthanier "très important pour la région".

Les climatosceptiques

Concernant montée des climatosceptiques et la gronde qui monte contre le GIEC suite à des erreurs relevées dans les rapports des experts climatiques, le ministre a décrit une méthode et un fonctionnement des avis scientifiques "efficace et transparent". Il a fustigé la "désinformation" qui entoure la démission du patron du GIEC, Yvo de Boer et rappelé "le risque réel et sérieux de dérèglement climatique".