"Après l'affaire Merah, il n'y a pas eu d'unité nationale"

Frédéric Péchenard
Frédéric Péchenard © Europe1
  • Copié
, modifié à
INTERVIEW E1 - Selon Frédéric Péchenard, directeur général de l'UMP, "l'unité nationale, ce n'est pas le garde à vous".

"Nicolas Sarkozy n'a pas déchiré l'unité nationale", a réagi jeudi matin Frédéric Péchenard, invité d'Europe1. Selon le directeur général de l'UMP, "l'unité nationale, ce n'est pas le garde à vous avec la main sur le pantalon". "Maintenant est venue l'heure du débat. L'unité républicaine n'est pas un combat, mais c'est un débat"; renchérit-il.

"On était peut-être pas mûrs"... L'ancien directeur général de la police nationale ne se prive pas de faire la comparaison avec "l'épouvantable affaire Merah", lors de laquelle "il n'y avait pas d'unité nationale, on n'était peut être pas mûrs", regrette-t-il.

Et l'ancien policier d'asséner : "certains responsables politiques qui sont aujourd'hui au pouvoir ont eu des mots extrêmement durs sur la faillite des services de renseignement et les erreurs de la police".