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Alexis Patri , modifié à
Fraîchement passée du "Canal football club" de Canal+ au "100% Euro" de M6, la journaliste de sport Marie Portolano est mardi l'invitée de Philippe Vandel dans l'émission "Culture Médias". Elle détaille les différences entre les deux chaînes dans leur traitement de l'actualité du football.
INTERVIEW

Parle-t-on du football de la même manière sur Canal+ et sur M6 ? Non, selon la journaliste de sport Marie Portolano, récemment passée du Canal football club de la chaîne cryptée à 100% Euro sur M6. C'est ce qu'elle explique mardi au micro de Philippe Vandel, à l'occasion de son invitation dans l'émission Culture Médias. Marie Portolano présentera mardi l'émission qui encadrera la diffusion du match France-Allemagne, première rencontre de l'Euro 2020 des Bleus.

"Le public de Canal+ est très exigeant"

"Ce sera forcément moins technique que sur Canal+ puisque le public n'est pas le même", estime l'ancienne journaliste de la chaîne cryptée. "Le public de Canal+ est très exigeant et beaucoup dans les chiffres. Les gens qui viennent regarder les émissions de Canal sont des personnes qui sont vraiment spécialisées dans le foot."

Une expertise qui ne se retrouve pas chez l'ensemble des téléspectateurs de M6 et de l'Euro. "C'est assez agréable aussi. On pose des questions un peu plus grand public, on donne des chiffres un peu plus grand public et c'est tout aussi enrichissant", estime-t-elle.

Pas de pression pour les audiences

Avec la première de 100% Euro, samedi dernier, Marie Portolano aurait aussi pu découvrir la pression des audiences, après plusieurs années passées sur une chaîne cryptée à abonnement. "C'est une nouveauté pour moi de regarder les audiences", reconnaît-elle. "Mais je ne connais pas vraiment les attentes des chefs. Et d'ailleurs je trouve ça super, parce qu'ils ne m'en parlent absolument pas."

"C'est très bien. Un million pour une deuxième partie de soirée, c'est parfait", lui ont tout de même adressé ses chefs par SMS la semaine dernière. "Donc ça me va", se réjouit Marie Portolano.

Le plus grand changement dans le traitement du football par la journaliste n'est pas dû à son changement de chaîne : grâce à l'Euro, elle peut désormais être... chauvin. "J'ai l'habitude de cacher mes préférences, puisque sur le championnat je n'avais pas le droit de dire pour quel club j'étais", rappelle-t-elle. "Avec l'Euro, je suis comme tout le monde : j'espère que la France va gagner."