Léa Salamé a une rentrée chargée à la télé et à la radio. 1:20
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La journaliste revient sur sa rentrée chargée, marquée par ses débuts en solo à la présentation du magazine culturel "Stupéfiant" sur France 2.
INTERVIEW

Présentation du magazine culturel Stupéfiant et participation à L'Émission politique sur France 2, intervieweuse dans la matinale de France Inter : la rentrée 2016 de Léa Salamé est pour le moins chargée. "C'est une période passionnante mais aussi difficile avec ces trois rendez-vous", a confié la journaliste dans Le Grand Direct des Médias sur Europe 1 mercredi.

"Beaucoup de fierté". Après dix ans passés à la télévision, Léa Salamé assure être habituée à la surexposition médiatique : "J’étais déjà dans l’œil du cyclone quand je participais à 'On n'est pas couché' avec Laurent Ruquier". Cette fois, la journaliste de 37 ans, estime être plus épanouie, notamment grâce à Stupéfiant, le magazine culturel hebdomadaire que lui a confié France 2 le mercredi, en deuxième partie de soirée. "J'ai beaucoup de fierté à porter cette émission culturelle novatrice avec un ton nouveau qu’on arrive à imposer progressivement".

Magazine d'enquête. Justement, quel est le ton de Stupéfiant ? "De vraies enquêtes", répond Léa Salamé. "Nous avons des reporters qui ne viennent pas du journalisme culturel et qui enquêtent avec un ton et une modernité, à la manière d'émissions telles que 'Envoyé spécial' ou 'Complément d'enquête'". Depuis la rentrée, le magazine séduit en moyenne 625.000 téléspectateurs, soit 5,5% de part d'audience, pas le meilleur score de la case horaire. "Citez-moi une émission culturelle qui fédère 600.000 personnes, ces dernières années. Ça n'existe pas !", contre Léa Salamé, qui espère tout de même faire encore mieux, malgré ce score "déjà honorable". Pour autant, pas question de changer la ligne de Stupéfiant en incorporant des sujets "plus faciles d'accès". "Il faut s’ouvrir à d’autres sujets, c’est la fonction de Stupéfiant", dit-elle.

Mordante et agaçante. Au micro d'Europe 1, Léa Salamé a également répondu à ses détracteurs qui la trouvent trop agressive dans L'Émission politique. "Je ne sais pas, vous trouvez ?", demande-t-elle, pas très à l'aise avec le sujet. "C’est ma manière d’être, j’ai été choisie pour ça". Je ne crois pas que mon style soit agaçant. Ce n’est pas que moi, c’est une nouvelle génération de jeunes journalistes qui pose des questions plus directement", juge-t-elle tout en se défendant d'être plus mordante avec les politiques de droite qu'avec ceux de gauche.

Une femme enceinte en 2016. Enfin, elle a profité de son passage dans Le Grand Direct des Médias pour reprendre en main l'annonce de sa grossesse lâchée par Nathalie Kosciusko-Morizet lors d'une interview le 24 novembre. "En fait, NKM m'a bien aidée. Je trouvais ça 'cucul' de répondre aux magazines féminins pour confirmer que je suis enceinte. C'est un événement pour moi." Pas question pour elle de lever le pied pour autant : "J’ai la chance d’être enceinte en 2016, les femmes n'ont pas à choisir entre vie professionnelle et vie personnelle. Donc je compte bien travailler jusqu’au dernier moment. Je devrais être là pour les soirées électorales."