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Aurélie Dupuy
Joker du 20 Heures de France 2, le journaliste trentenaire n'a jamais caché son envie de devenir titulaire du siège. Mais il assure commencer à s'épanouir dans d'autres types d'exercices.
INTERVIEW

Depuis plusieurs années désormais, Julian Bugier est le joker du 20 Heures de France 2. Toujours pour la chaîne publique, il est également le présentateur de plusieurs émissions dont Tout compte fait, un magazine économique diffusé chaque samedi à 14h. Le journaliste était l'invité de Philippe Vandel dimanche dans Le Grand journal du soir pour évoquer le prochain numéro, consacré aux méthodes utilisées par les marques pour jouer avec la naïveté du consommateur. Mais en filigrane, le journaliste n'a pas éludé les questions sur ses ambitions.

"Je peux m'accomplir dans d'autres exercices". A la semaine ou durant le week-end, le 20 h de France 2 est incarné par deux poids lourds de la chaîne, respectivement Anne-Sophie Lapix et Laurent Delahousse. Mais Julian Bugier ne s'en cache pas : "Pendant longtemps, ça a été mon but ultime de devenir numéro 1 du 20h. C’est ce que j’aime, c’est mon ADN. J’aime les news, je viens de là. Je continue à adorer ce job", explique-t-il, avant d'affirmer se satisfaire de son poste.

"Je commence aussi à prendre du plaisir dans d’autres exercices qui sont les miens, mes émissions, les moments de débat, les éditions spéciales aussi, comme le 14-Juillet, ces grands rendez-vous fédérateurs. C’est la maturité qui rentre, la patine de l’âge et la confiance dans ce que je suis capable d’apporter", assure le journaliste de 37 ans. "Je suis en train d’intégrer le fait que je peux m’accomplir dans d’autres exercices", conclut le journaliste.

"Quand les marques se foutent de nous"

Samedi 6 avril, Julian Bugier présentera un Tout compte fait intitulé "Quand les marques jouent avec notre naïveté". "Quand les marques se foutent de nous, en fait c’est ça", précise Julian Bugier. Le magazine sera découpé en deux sujets. L'un sur les offres gratuites. "On décrypte les coulisses de ces offres qui, bien souvent, n’ont rien de gratuites", comme l’offre du soit-disant I phone gratuit que l’on reçoit parfois mais qui fait qu’on souscrit sans le savoir à des abonnements via "les petites conditions de bas de pages souvent jamais lues", explique le journaliste.

Le deuxième sujet sera consacré aux influenceurs, "les stars des réseaux sociaux payées une fortune pour faire la promotion de produits, de services, de marques sous couvert de 'coolitude'", définit le journaliste. "C’est assez insidieux", commente encore Julian Bugier qui présente notamment le cas de certains influenceurs "qui font de la publicité cachée avec des dérives sur les jeunes, notamment pour la cigarette et l’alcool", alerte-t-il.