De "La Boum" à "Mignonnes", un docu explore l'adolescence dans les films français

Romain Duris dans "Le péril jeune"
Romain Duris dans "Le péril jeune" © Vertigo / Arte
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Antoine Genton avec Alexis Patri , modifié à
Canal+ Cinéma explore la représentation de l'adolescence sur grand écran dans un documentaire diffusé samedi soir et intitulé "Les ados, tête à clap". Son réalisateur, Patrick Fabre, explique au micro de "Culture Médias", vendredi, ce qui le passionne dans les films sur la jeunesse, qui constitue selon lui un genre à part entière.

Qu'il s'agisse de Diabolo menthe, de La Boum, du Péril jeune ou de LOL, chaque génération française a un film qui a marqué, et tenté de représenter, son adolescence. C'est à ces films que s'est intéressé le réalisateur Patrick Fabre dans le documentaire Les ados, têtes à clap, diffusé samedi soir sur Canal+ Cinéma. Et le sujet n'a pas manqué de le surprendre. ""Je pensais avoir fait le tour de la question. Et puis j'ai commencé à travailler...", explique-t-il au micro de Culture Médias.

"Je me suis aperçu qu'il y avait énormément de films sur le sujet. On est passé des 25 films que j'avais en tête à pas loin de 200. Et je pense que l'on peut encore en trouver d'autres sur cette période des années 1970 à aujourd'hui. C'est une thématique forte dans le cinéma français", précise le réalisateur.

Un cinéma de la jeunesse et de la nostalgie

Le documentaire de Patrick Fabre s'intéresse ainsi à l'évolution de la représentation des ados au cinéma au fil des années, avec de nombreux intervenants comme Dominique Besnehard. L'agent de stars revient sur les castings des jeunes acteurs et actrices devenus stars de cinéma. Et des jeunes acteurs actuels interviennent  aussi, comme Céleste Brunnquell, révélée dans le film  Les Eblouis et qui crève l’écran dans la série En thérapie.

Les ados, têtes à clap interroge aussi des réalisatrices et réalisateurs comme Diane Kurys (Diabolo Menthe), Cédric Klapisch (Le péril jeune, L'auberge espagnole...), et Maïmouna Doucouré (Mignonnes). Des cinéastes qui ont un point commun, selon Patrick Fabre : une certaine nostalgie. "Je pense qu'ils sont rarement aussi proches d'eux-mêmes que lorsqu'ils racontent leur adolescence, ce moment important de la vie où l'on se forme, où l'on fait des choix, où l'on marque ces goûts", analyse-t-il. "Les voir s'exposer ainsi dans leurs films me touche beaucoup."

Le documentaire Les ados, têtes à clap est un film à la mise en scène soignée, avec des interviews très esthétiques. Il est à voir samedi soir à 20h sur Canal+ Cinéma à 20h, ou dès à présent sur MyCanal.fr.