Audrey Pulvar, pourquoi elle a quitté le journalisme

Audrey Pulvar a évoqué son nouveau poste de Présidente de la Fondation pour la nature et l'homme.
Audrey Pulvar a évoqué son nouveau poste de Présidente de la Fondation pour la nature et l'homme.
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A.D. , modifié à
L'ancienne journaliste s'investit dans l'environnement en étant présidente de la Fondation pour la nature et l'homme. Elle participe aussi à l'ouverture d'une plate-forme de VOD.
INTERVIEW

Journaliste, elle a tout fait ou presque : radio, télé, presse écrite… Mais, depuis juin, Audrey Pulvar se consacre à une nouvelle mission : celle de présidente de la fondation Nicolas Hulot rebaptisée Fondation pour la nature et l'homme. Elle était l'invitée de Philippe Vandel, samedi, dans l'émission Ceci dit.

Un au revoir plutôt qu'un adieu au journalisme. Sa dernière apparition en tant que journaliste télé remonte au 16 juillet 2017, sur CNews. "J'ai quitté cette profession parce que j'estimais qu'à le tête de la Fondation pour la nature et l'homme, j'allais prendre des positions publiques politiques qui m’empêchaient de continuer mon métier de journaliste et singulièrement d'intervieweuse politique. Est-ce que ça veut dire que je ne retravaillerai jamais dans une rédaction sous une forme ou une autre ? Je n'en sais rien", dit-elle, se laissant quand même une petite fenêtre de tir pour un jour revenir.

Présidente de Fondation pour l'environnement... Pour l'heure, l'ex-journaliste s'implique dans la sortie, le 21 septembre, de la publication Présent! qui liste 120 propositions "pour une société plus solidaire, plus respectueuse de l’environnement et moins inégalitaire". "C'est presque un programme politique", commente Audrey Pulvar. "Ce n'est pas utopique. C'est la seule solution pour éviter la tragédie qui nous attend avec le réchauffement climatique."

Et... de vidéo à la demande. L'actualité d'Audrey Pulvar est également cinématographique. Elle s'investit ainsi dans la plateforme e-cinema.com qui permettra chaque vendredi de visionner des films venant de l'étranger mais qui ne sont pas sortis en salles en France.

Selon la chronologie des médias, les films en vidéo à la demande sont disponibles trois ans après leur sortie en salles. Mais quand le film ne sort pas, il y a alors un vide juridique. "On en profite. Ce n'est pas bordeline, pas illégal. Ces films, sinon, personne ne les verra."