"The French revolution II"

© MONTAGE SARAH GILLE
  • Copié
Hélène Favier , modifié à
La presse internationale suit les médias français et tire à boulets rouges sur les Bleus.

"Bad to worse" - "C’est l’humiliation ultime pour Raymond Domench", explique The Guardianévoquant le refus des joueurs français de s’entraîner ce week-end. "Il s’agit d’un des jours les plus noirs de l’histoire du football français", assène même le quotidien anglais.

a guardian

© CAPTURE D'ECRAN

"L’anarchie" - "L’équipe de France en pleine anarchie", commente pour sa partThe New York Times. "La France, le vainqueur de la Coupe du monde de 1998, qui se considère toujours comme une des meilleures équipe est assurée, dès la fin de son dernier match de poule, de suivre le destin de Nicolas Anelka expulsé d’Afrique ce week-end", ironise le quotidien américain.

the NY times

© CAPTURE D'ECRAN

"Go f*** yourself" - "The French revolution II", titre The Sun, qui se moque ouvertement de la mutinerie des joueurs Français et n’oublie pas de rappeler les insultes supposées de Nicolas Anelka à son sélectionneur, en anglais dans le texte.

The Sun

© CAPTURE D'ECRAN THE SUN

"Le Chaos" - La France en plein "chaos", évoque à son tour La Reppublica qui dresse le roman -photo de la journée des Bleus. Pour le quotidien italien, "l’altercation entre Anelka et Domenech a fait imploser une équipe déjà sur le point de se faire élimer du mondial". Ciao la France.

La presse nationale française

"La mascarade" - "La France en car", titre l’Equipe. En dessous une photo : celle du bus des Bleus floqué de cette inscription : "Tous ensemble vers un nouveau rêve bleu". Avec les joueurs de l’équipe de France, "l'union fait la farce et leur soi-disant bulle est une boule puante qui n'en finit plus d'éclater à répétition. (...) Patrick Evra a definitivement démontré qu'il confondait la fonction de capitaine avec le role de chef de gang. Il n'a ni la dimension, ni le charisme, ni le niveau ni l'envergure pour porter le brassard. Raymond Domenech en se prêtant à cette mascarade et en lisant lui-même le communiqué de ses joueurs, a perdu sa dernière occasion de montrer du panache et du courage", condamne le quotidien sportif.

L' equipe

© CAPTURE D'ECRAN

"Le ridicule" - Bref, on est en plein "Footoir", titre Libération. "Insultes, démission, grève des joueurs : les Bleus sombrent dans le ridicule", estime le quotidien qui assène : "Le Mondial des Bleus vire au grotesque". "Le sort de l’ambulancier ayant été scellé avant même le début de la Coupe du monde, ne craignons pas de tirer dessus", écrit Paul Quinio dans son éditorial pour qui Raymond Domenech est "responsable" : "Il n’a pas assumé l’échec de l’Euro 2008 et s’est accroché à son poste. Ces choix tactiques et humains se soldent aujourd’hui par une faillite sportive quasi consommée", écrit-il.

LIBERATION

© CAPTURE D'ECRAN

"Juste un sport" - La Croixtente pour sa part de calmer la tempête : "Il faut d'urgence remettre le football à sa juste place : c'est un jeu, c'est un sport, il arrive qu'on gagne, il arrive qu'on perde. Et que ce soit mérité", estime le quotidien catholique.

"Une mutinerie" - Le titre du Parisien s’étale en pleine page. Et encore une fois le verdict est sans appel. "C’est un épisode consternant qui a marqué, hier, l’épopée des Bleus", regrette le journal pour qui "cette équipe de France nous fait vraiment honte".

Le Parisien

© CAPTURE D'ECRAN

Les quotidiens régionaux

" Un scandale planétaire" - Les Dernières Nouvelles d'Alsace constate que "d'une certaine façon, la France a déjà réussi sa Coupe du monde 2010. L'histoire ne retiendra de ce Mondial que deux équipes: celle du pays vainqueur et peut-être plus encore (celle de) la France" car "les Bleus (ont montré) une maestria certaine dans le scandale planétaire. Un triomphe !".

Les Dernières nouvelles d'Alsace

© CAPTURE D'ECRAN

"Le pire" - Le Progrès tire aussi à boulets rouges sur le spectacle donné ce week-end par les Bleus : "Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limite, nous démontrent les Bleus chaque jour. Ils auraient pu se contenter d'être mauvais sur le terrain et arrogants en-dehors, comme ils le sont depuis déjà quelques années. Mais là, franchement, ils nous épatent ! Ils nous offrent un feu d'artifice de bêtise, de lâcheté et de vulgarité. Tous solidaires, pour une fois, dans la quête du pire", martèle le quotidien lyonnais.

- Et vous, comment qualifiez-vous l'attitude des Bleus ce week-end ?