Le point G défloré

Un documentaire diffusé jeudi soir sur France 2 explore les recherches sur le point G.
Un documentaire diffusé jeudi soir sur France 2 explore les recherches sur le point G. © MAXPPP
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Un documentaire diffusé jeudi soir sur France 2 explore les recherches sur cette zone érogène.

Le point G, objet de tous les fantasmes et toutes les convoitises. Un reportage, diffusé jeudi soir dans Infrarouge sur France 2, dresse un bilan de toutes les connaissances actuelles sur le point G.

Décrit pour la première fois dans les années 50 par le médecin allemand Ernst Gräfenberg (qui lui donne donc son nom), le point G est devenu un vrai objet de curiosité à partir des années 1980. Beverly Whipple, une infirmière américaine publie alors un livre qui le fait découvrir au grand public. Depuis, quelques chercheurs se sont penchés sur la question pour tenter de le localiser précisément et tenter d'en savoir plus sur son fonctionnement. Il reste pourtant peu étudié car, à l'inverse de l'érection, il présente peu d'intérêt pour les laboratoires pharmaceutiques.

Le point G "pas si difficile que ça à trouver"

Dans son documentaire La promesse du plaisir, à la recherche du Point G, Ségolène Hanotaux a rencontré Beverly Whipple mais aussi des chercheurs du monde entier - gynécologues, psychologues, généticiens - ou encore un chirurgien qui injecte du collagène dans le point G pour plus de plaisir. Elle s'attache à démonter les mythes qui entourent le point G : il existe chez toutes les femmes et "il n'est pas si difficile que ça à trouver", assure-t-elle interviewée par Europe 1.

Point G, éjaculation féminine, le documentaire - interdit aux moins de 16 ans - ne pose aucun tabou. Ségolène Hanotaux soulève d'ailleurs un paradoxe : "on pense que les sociétés occidentales sont les plus libérées, parce qu'on a décrit le point G en 1982, mais pour ce qui est de l'éjaculation féminine, qui est théoriquement liée au point G, on l'observe de façon systématique dans certaines tribus africaines, notamment. Alors qu'ici c'est encore discuté, dénié et beaucoup moins observé", observe la réalisatrice.

Les Canadiennes plus ouvertes que les Françaises

Et pour rendre le sujet encore plus accessible, Ségolène Hanoteaux a voulu "remettre la parole des femmes au cœur du documentaire". Mais en France, "on parle plutôt de sexualité en général et par de sa sexualité à soi", note-t-elle sur Europe 1.  Elle est donc allée au Canada, où la sexualité est beaucoup plus facilement abordée. Sur place, en passant par des "connaissances de connaissances", elle a pu rencontrer des femmes "très contentes d'en parler", assure la réalisatrice au quotidien Métro.